Rowan Atkinson ressemble à Johnny English, mais cet Anglais à l'accent distingué est bien moins sot que son alter ego. Créateur de l'irrésistible «Mr Bean», il admet sérieusement que le rire est son métier. «Nous avons travaillé dur pour que Johnny English, le retour soit aussi drôle que le premier. L'espionnage est un genre facile à exploiter, tout le monde connaît les codes, mais il fallait innover.»

La bêtise comme art de vivre
Atkinson voue une tendresse spéciale pour les êtres «stupides mais sincères, qui pratiquent la bêtise comme un art de vivre parce qu'ils se croient plus malins qu'ils le sont».

Johnny English, espion gaffeur confronté à un complot international, entre dans cette catégorie. «Il est attachant parce qu'il fait de son mieux et que son mieux est nul», s'amuse Atkinson. La bêtise paie.

Ce second volet cartonne outre-Manche. «Je suis un flemmard, faire un film de temps en temps suffit à mon bonheur. Je ne me verrai pas imiter mon vieux pote Hugh Laurie et jouer dans une série comme "Dr House". J'aime trop ma tranquillité.»

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