«L'Age de glace» 2 fois plus givré

«L'Age de glace» 2 fois plus givré

« Le succès de L'Age de glace était à la fois un élément rassurant et un facteur de stress, explique Carlos Saldanha. On savait que les spectateurs aimaient notre univers, mais il ne fallait surtout pas les décevoir. » Seul aux commandes pour ce deux...
©2006 20 minutes

©2006 20 minutes

«Le succès de L'Age de glace était à la fois un élément rassurant et un facteur de stress, explique Carlos Saldanha. On savait que les spectateurs aimaient notre univers, mais il ne fallait surtout pas les décevoir. » Seul aux commandes pour ce deuxième volet, le réalisateur confronte le paresseux, le tigre et le mammouth, stars du film de 2002, à la catastrophe annoncée d'une inondation dévastatrice. « Nous avons brodé sur cette trame pour créer de nouveaux personnages marrants. Garder ce qui est familier tout en ménageant des surprises nous semblait une bonne idée. »

Une femelle mammouth persuadée d'être un opossum et ses deux frères turbulents font partie des récents arrivés. « Ce gros animal qui s'imagine être un minuscule rongeur permettait des gags très visuels et puis, c'était une bonne façon de rappeler aux enfants que ce qu'on est en profondeur compte plus que l'apparence physique. » Scrat, l'écureuil craquant en quête perpétuelle de casse-croûte, revient en fanfare pour des scènes hilarantes. « C'est un être simple et obstiné. Je pense que tous les auteurs de films d'animation peuvent sympathiser avec son comportement obsessionnel. » La pureté des images et la fluidité de l'animation démontrent les progrès techniques accomplis en quatre ans par les studios Blue Sky. « L'infographie permet des choses incroyables pour peu qu'elle soit mise au service de l'imagination. Des films comme Wallace et Gromit prouvent que le public est prêt à plébisciter tous les styles du moment que la qualité est au rendez-vous. A nous de nous surpasser », conclut le réalisateur Carlos Saldanha.

Caroline Vié