CINEMACarey-ment féerique

Carey-ment féerique

CINEMADans «Une Education», d'après un scénario de Nick Hornby, Carey Milligan brille...
Caroline Vié

Caroline Vié

Depuis qu'elle a été choisie par Lone Scherfig pour jouer une lycéenne amoureuse d'un trentenaire dans Une éducation, Carey Mulligan, 24 printemps, exulte: «C'était jubilatoire d'interpréter cette ado du début des années 1960, période où l'Angleterre se préparait à changer pour toujours», déclare la Britannique, mignonne comme un coeur en gamine éprise de Peter Sarsgaard sur un scénario de Nick Hornby, (paru chez 10/18, tout comme son roman vinyle-culte Haute fidélité). «Ce n'est qu'au festival de Sundance, l'an dernier, que j'ai compris que ce film allait faire du bruit, précise-t-elle. Avant, nous n'étions même pas sûrs de trouver un distributeur!»

En route pour les Oscars?

Du bruit, Une éducation en a fait et Carey plus encore. Lauréate du Bafta, l'équivalent british des Césars, citée à l'oscar, elle n'en revient pas de sa chance. «J'ai pu parler avec Quentin Tarantino et avec Michael Fassbender que je trouve si beau que j'ai bredouillé quelque chose d'inintelligible quand il s'est adressé à moi.»

Bien qu'elle pense que Sandra Bullock obtiendra le trophée puisqu'elle lui a déjà soufflé le Golden Globe, Carey est heureuse. «Les nominées aux Oscars reçoivent des cadeaux vraiment cools», dit-elle en exhibant un superbe diamant à son doigt, offert par un sponsor de la cérémonie. Brillamment cool...