une animation qui laisse «coa» d'admiration
TENDANCE•Avec «La Princesse et la Grenouille», les studios Disney triomphent en 2D...Caroline Vié
Les studios Disney font du neuf... à l'ancienne. La Princesse et la Grenouille revient aux sources de l'oncle Walt en contant une histoire de princesse parsemée de numéros musicaux et réalisée en 2-D. «Dumbo ou Peter Pan nous ont donné envie d'exercer ce métier, précise le réalisateur Ron Clements. On a voulu faire partager le même type d'enchantement aux enfants d'aujourd'hui.»
Un sérieux lifting
Avec son complice John Muskers, Clements avait été mis au rencard par les studios qui ne juraient que par les images de synthèse. Ils avaient pourtant signé des classiques comme La Petite Sirène (1989), Aladdin (1992) Hercule (1997). John Lasseter, venu de Pixar (racheté par Disney), a eu tôt-fait de les remettre aux affaires quand il a pris la direction des studios.
Si le papier et le crayon sont de retour, la princesse nouveau millénaire a subi un sérieux lifting. Loin d'attendre le prince charmant (un cossard d'anthologie!), elle rêve de s'élever sur l'échelle sociale en ouvrant un resto. Surtout, elle est noire, une grande première chez Disney. Et sait faire face aux situations extrêmes comme le fait d'être transformée en grenouille par un sorcier et de devoir faire équipe avec un crapaud charmeur, une luciole romantique et un alligator fan de jazz.
Un carton aux Etats-Unis
La partition signée Randy Newman riche en mélodies entraînantes ajoute à l'enchantement d'un film visuellement superbe. «Notre conte musical défend l'idée qu'il ne suffit pas de compter sur sa bonne étoile pour réussir», insiste Muskers. Inspiré, ce petit bijou a fait un carton au box-office américain.
La Princesse et la Grenouille sort aussi en jeu vidéo (Disney Interactive) sur Nintendo DS (30 euros), sur Wii (40 euros) et sur PC (20 euros).