Australia, le gros bébé de Baz Luhrmann
CINEMA•20minutes.fr était à Los Angeles pour l'une des premières projections...Philippe Berry, à Los Angeles
De notre correspondant à Los Angeles
Samedi, la guilde des producteurs organisait à Los Angeles l’un des premiers screenings d’Australia, en présence du réalisateur Baz Luhrmann. 20minutes.fr y était. Le film sort mercredi aux Etats-Unis, et à Noël en France.
Le pitch? 1939. Nicole Kidman, aristocrate anglaise, rejoint son mari dans un coin paumé du nord de l’Australie pour sauver leur exploitation agricole. Elle le retrouve embroché sur une flèche. Heureusement, le cowboy Hugh Jackman est là pour l’aider à escorter un troupeau de 2000 têtes à un millier de kilomètres. Et il y a le petit Nullah, un métisse aborigène que les autorités veulent arracher à ses racines pour l’élever en bon petit australien, dans une mission chrétienne, alors que les bombardiers japonais ne sont pas bien loin.
Calibré pour les Oscars
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Quant au jeune Brandon Walters, qui n’était jamais sorti de son petit village, il apporte ce qu’il faut d’humour et d’innocence pour narrer l’histoire de ces «générations volées». Ces enfants aborigènes (souvent métisses) ont été enlevés à leurs familles par le gouvernement jusque dans les années 60 pour mieux les assimiler (en février dernier, le premier ministre australien a présenté des excuses officielles).
Australia se perd parfois un peu entre les genres et souffre du syndrome «calibré pour les Oscars». Malgré tout, le réalisateur, qui cite le Magicien d’Oz et Lawrence d’Arabie comme références, retrouve avec un certain talent le parfum des films à l’ancienne.
Australia se perd parfois un peu entre les genres et souffre du syndrome «calibré pour les Oscars». Malgré tout, le réalisateur, qui cite le Magicien d’Oz et Lawrence d’Arabie comme références, retrouve avec un certain talent le parfum des films à l’ancienne.
Australia, c’est le gros bébé (2h40, 130 millions de dollars) de Baz Luhrmann, Il l’a coécrit, produit et dirigé. Après neuf mois de tournage et avoir shooté quatre fins différentes, il n’en termine le montage que quelques jours avant la première à Sydney. Mais son plus gros pari, Baz l’a fait en pleine pré production. Il quitte alors ses équipes pour aller passer du temps avec la famille aborigène de Brandon Walters.
Au coin du feu (et partageant quelques substances illicites), il établit un vrai lien qui se voit chaque seconde à l’écran. C’est lui qui le dit: «Brandon, 11 ans à l’époque, n’avait jamais joué. Il ne récite pas des lignes. Il regarde au-delà de la caméra et raconte une histoire». Et ca marche. Tout le monde prédit déjà un Oscar au jeune acteur.