CINEMA«Wall-E», le robot qui fait craquer

«Wall-E», le robot qui fait craquer

CINEMALes producteurs de «Ratatouille» frappent encore très fort...
Caroline Vié

Caroline Vié

Les producteurs de «Ratatouille» frappent encore très fort avec «Wall-E», l’histoire d’un petit robot amoureux.


Le topo si vous avez raté le début

En 2700, la Terre a été désertée par les humains qui ont laissé les robots faire le tri dans une montagne de déchets. Le petit Wall-E, le seul qui fonctionne encore, a pour unique compagnon un cafard, Hal. Mais Wall-E va bientôt avoir de la visite…

Les têtes à retenir

Wall-E, si craquant qu'on en voudrait un chez soi! Eve, sa fiancée, et le cafard Hal, dont le nom fait référence à Hal Roach, vétéran de la comédie hollywoodienne qui a réalisé de nombreux films de Laurel et Hardy.


Backstage

Il y a peu de dialogues dans «Wall-E», même si Sigourney Weaver et Jeff Garlin, héros de la série «Larry et son nombril», prêtent leurs voix aux personnages du film. l’une à un ordinateur, l’autre à un capitaine de vaisseau.


Le plus du film

On est scotché d’un bout à l’autre. La première demi-heure est un pur chef-d’œuvre où l’on suit une journée de Wall-E, craquante mécanique esseulée dans une mégapole couverte d’ordures. Le scénario, le subtil dosage de péripéties et le changement de décors dès que l’ennui pourrait pointer son nez, surprend constamment. Cerise sur le gâteau: le message écologique. Enfin, ne ratez pas «Alec, le lapin de Presto», génial court-métrage de Doug Sweetland présenté avant le film.


Le moins du film

Le début du film est assez oppressant voire anxiogène, ce qui le rend difficilement recommandable pour les tout-petits.


La réplique qui tue

«Je ne veux pas survivre. Je veux vivre!»

Le capitaine du vaisseau spatial sur lequel Wall-E s’embarque.


La vidéo