DRAMEVIDEO. Pourquoi «3 billboards» va tout rafler aux Oscars? La réponse en trois panneaux

VIDEO. Pourquoi «3 billboards» va tout rafler aux Oscars? La réponse en trois panneaux

DRAMEOn annonce une pluie d'Oscars pour « 3 billboards, les panneaux de la vengeance » et ce serait mérité. « 20 Minutes » vous explique pourquoi...
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Dans « 3 billboards, les panneaux de la vengeance », une mère déclare la guerre au shérif qui ne recherche pas le meurtrier de sa fille.
  • Frances McDormand domine ce film considéré comme l'un des grands favoris des Oscars.

3 Billboards, les panneaux de la vengeance est ce qu’on appelle communément une bonne claque, de ces films dont on ressort joyeusement malmené et très heureux de l’avoir été. Cet outsider commence à rafler des prix un peu partout (scénario à Venise et quatre Golden Globes aux compteurs) et ce n’est qu’un début.

Il est déjà donné favori aux Oscars par certains sites américains alors que les nominations ne seront annoncées que le 23 janvier. Le cinéaste et scénariste Martin McDonagh y suit le calvaire d’une mère résolue à contraindre le shérif de sa petite ville à chercher l’assassin de sa fille. Elle le somme de se mettre au boulot sur trois affiches qui vont changer bien des vies. Mais qu’a donc cette œuvre de si spécial pour déclencher ainsi les passions ? On vous l’explique en trois panneaux.

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Premier panneau : C’est une (vraie) bonne surprise

On n’attendait guère plus qu’un honnête divertissement du réalisateur de Bons baisers de Bruges et 7 psychopathes. Le choc n’en est que plus retentissant. Ne serait-ce que pour son scénario plein de péripéties imprévisibles et ses dialogues taillés au cordeau, le film est exceptionnel. La mise en scène, solide et discrète, est à la hauteur, tout comme la musique de Carter Burwell.

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Deuxième panneau : Quels acteurs, nom de nom !

Tous sont éblouissants, même les seconds rôles ne faisant qu’une brève apparition comme Peter Dinklage aka Tyrion Lannister dans Game of Thrones. Quand on peut craindre de voir les comédiens tomber dans la caricature, c’est pour mieux piéger le spectateur toujours pris au débotté par les réactions de personnages permettant à chacun de livrer l’une de ses meilleures prestations. Frances McDormand (actrice fétiche des frères Coen qui fut Oscarisée pour Fargo) est quasiment certaine de repartir gagnante. Elle l’aura largement mérité.

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Panneaux 3 : De l’humanisme (et ça fait du bien)

Oser un film de vengeance qui redonne confiance en l’être humain et qui défend des idées généreuses, c’est culotté. Le flic sadique joué par Sam Rockwell et le shérif désabusé qu’incarne Woody Harrelson valent mieux que ce qu’on pourrait croire. Un humour noir revigorant et une tendresse réelle pour ses héros pas vraiment reluisants font mouche. Dans un pays où la justice sommaire et l’autodéfense sont trop souvent louées, Martin McDonagh réussit à promouvoir la non-violence et le respect du droit. Total respect.

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