Depuis 2008, DisneyNature se fait un devoir de livrer des documentaires animaliers exceptionnels. Commenté par Claire Keim, Nés en Chine de Lu Chuan (Kekixili, la patrouille sauvage, 2006), première collaboration ente ce pays et la firme de Mickey, permet de découvrir des bestioles qui ne sont visibles que sur place, un véritable émerveillement pour les amoureux de faune exotique.

« Pour trouver les décors les plus fascinants du pays, nous avons escaladé des massifs désertiques, des forêts reculées, des plateaux et des déserts », explique le réalisateur qui plonge dans l’intimité de trois familles. Pandas, singes dorés et panthères des neiges se dévoilent obligeant l’équipe à braver les éléments et à user de ruses pour les filmer.

Noir et blanc sur toute la ligne

On craque pour YaYa et son bébé panda qui part à la découverte du monde de la réserve naturelle de Wolong dans la province Sichuan. Le réalisateur et les opérateurs ont dû s’habiller en noir et blanc avec des vêtements imprégnés de l’odeur des pandas afin de ne pas les effrayer en les approchant. Ces prises de vues uniques constituent le point d’orgue de l’ensemble.

Faire le singe dans le froid

Les rhinopithèques (ou singes dorés) ont une vie de famille compliquée comme en témoigne l’expérience d’un jeune tentant de trouver sa place parmi les siens après la naissance de sa petite sœur. Il a fallu transporter le matériel en pleine montagne par des températures avoisinant les - 20 degrés afin de capturer des images inédites dans la réserve de Shennongjia, province du Hubei.

Les rapaces à la rescousse

Filmée sur le plateau tibétain, à près de 5000 mètres d’altitude, une panthère des neiges lutte pour la survie de ses deux petits dans une nature hostile. Lu Chuan et ses techniciens se sont basés sur les comportements d’autres espèces, notamment des rapaces, pour parvenir à repérer ce fauve extrêmement rare dont il ne resterait plus que 4000 représentants dans le monde.

Des oiseaux mythiques et mystiques

La grue du Japon (filmée en Chine dans les marais de Zhalong et Yancheng.) sert de fil conducteur aux trois segments du film. Cet animal sacré est censé accompagner les âmes des morts vers l’au-delà. Ses envolées magiques sont à l’image d’une œuvre célébrant la nature et invitant une nouvelle fois le spectateur à protéger les animaux sauvages trop souvent menacés par l’homme.