«Snoopy et les Peanuts»: Pourquoi le réalisateur Steve Martino s'est lancé dans ce projet
ANIMATION•La réussite de ce délicieux film d'animation tient sans doute au fait que le le réalisateur est un fan de l'œuvre originale...Caroline Vié
Snoopy et les Peanuts - Le Film fera la joie des enfants à partir de trois ans et de leurs parents par sa fraîcheur et son humour tendre. Les efforts du maladroit Charlie Brown pour attirer l’attention de la nouvelle de sa classe - la « petite fille rousse » - sont vraiment craquants. Le réalisateur Steve Martino a expliqué à 20 Minutes pourquoi cet univers l’a tant inspiré et pourquoi il a accepté de lui donner un petit coup de jeune.
Une identification immédiate
Le réalisateur de Horton (2008) et de L’âge de glace 4 (2012) aime Snoopy depuis son enfance. Il était donc enthousiaste à l’idée de revisiter cet univers.
« Ce qui est fort dans les Peanuts, ce sont les différents niveaux de lecture. Les gamins de trois ans auront sans doute un faible pour Snoopy, les enfants plus âgés se reconnaîtront en Charlie Brown et les parents repenseront à leur enfance. Je suis passé par tous ces stades au fil de ma vie. »
Une proposition qu’il ne pouvait refuser
Fan des Peanuts devant l’Eternel, Martino a été très touché de découvrir que le propre fils de Charles M. Schulz, créateur des Peanuts, voulait lui confier le projet.
« Schulz était très protecteur de son univers. Je crois que son fils m’a fait confiance parce qu’il a vu que j’avais été respecteux de l’œuvre du Dr. Seuss sur Horton. Il savait que je mettrai un point d’honneur à ne pas trahir la bande-dessinée et en a eu la confirmation quand je lui a confié mon amour pour les personnages de son père. »
Un défi excitant
Pour réaliser son film, Steve Martino a dû transformer des personnages et des décors dessinés au crayon en 2-D, en héros d’un dessin animé en image de synthèse.
« Rien n’était conçu pour la 3-D et cela a été un travail de titan que de transposer l’univers de Schulz en respectant son trait. Des choses aussi simples que les mouvements de visage ont demandé de grandes réflexions et beaucoup d’essais ».
L’esprit de Sparky
La plus grande inquiétude de Martino était de ne pas être à la hauteur de son modèle et de décevoir les fans du monde entier.
« Il y a un esprit Sparky (le petit nom de Schulz que nous utilisions affectueusement). Il fallait le respecter et ne pas perdre sa fraîcheur. Ce qu’il racontait dans Les Peanuts est indémodable et universel. J’aimerais penser qu’il aurait approuvé notre adaptation. »