CINEMA«NWA Straight out of compton»: le succès décrypté

«NWA Straight Outta Compton»: Le succès du film expliqué par trois producteurs américains

CINEMATrois producteurs américains rencontrés au Festival de Deauville évoquent les raisons du succès du film...
N.W.A - Straight Outta Copton
N.W.A - Straight Outta Copton - Universal
Caroline Vié

Caroline Vié

Depuis sa sortie, N.W.A Straight Outta Compton, biopic sur le groupe de rappeurs des années 1990 aux textes controversés, fait un carton dans le monde entier. A Deauville, trois grands producteurs américains ont confié à 20Minutes l'avoir eux-même « adoré »...

« Le message est toujours d’actualité »

Michael Bay, réalisateur et producteur de la saga Transformers n’est pas surpris du succès du film. « Les gens se souvenaient de N.W.A. Ceux qui avaient 20 ans quand ils les écoutaient ont maintenant une quarantaine d’années et sont ravis de retrouver leur jeunesse dans ce film qui évoque des événements assez récents pour qu’ils les aient vécus. Et le message des chansons est toujours d’actualité. »

Ice Cube : « La situation des Afro-Américains n’a pas évolué »

« Les producteurs ont su gérer le buzz »

Nicolas Gonda, producteur des films de Terrence Malick depuis Tree of Life (2011) admire surtout la façon dont il a été mis en place. « Le buzz est monté progressivement depuis les réseaux sociaux. Les producteurs ont géré cela de façon brillante en parvenant largement à dépasser la communauté afro-américaine qui était le cœur de cible. Avant sa sortie, il aurait fallu vivre dans une cave pour ne pas avoir entendu parler du film. »



« Une sorte de communion »

Pour Lawrence Bender, producteur des films de Quantin Tarantino jusqu’à Inglorious Basterds (2009), le succès s’explique aussi par la qualité du film. « Gary F. Gray a réussi un récit passionnant qui démontre que tout le monde peut réussir en Amérique ce qui fait du bien à l’heure actuelle. De plus, les gens ont eu envie de partager l’expérience en salles comme s’ils allaient à un concert afin de ressentir une sorte de communion devant la musique qu’ils n’auraient pas connue en le téléchargeant. »


« Une sorte de communion »

Pour Lawrence Bender, producteur des films de Quantin Tarantino jusqu’à Inglorious Basterds (2009), le succès s’explique aussi par la qualité du film. « Gary F. Gray a réussi un récit passionnant qui démontre que tout le monde peut réussir en Amérique ce qui fait du bien à l’heure actuelle. De plus, les gens ont eu envie de partager l’expérience en salles comme s’ils allaient à un concert afin de ressentir une sorte de communion devant la musique qu’ils n’auraient pas connue en le téléchargeant. »

Lawrence Bender

« Une sorte de communion »

Pour Lawrence Bender, producteur des films de Quantin Tarantino jusqu’à Inglorious Basterds (2009), le succès s’explique aussi par la qualité du film. « Gary F. Gray a réussi un récit passionnant qui démontre que tout le monde peut réussir en Amérique ce qui fait du bien à l’heure actuelle. De plus, les gens ont eu envie de partager l’expérience en salles comme s’ils allaient à un concert afin de ressentir une sorte de communion devant la musique qu’ils n’auraient pas connue en le téléchargeant. »

Inglorious Basterds

« Une sorte de communion »

Pour Lawrence Bender, producteur des films de Quantin Tarantino jusqu’à Inglorious Basterds (2009), le succès s’explique aussi par la qualité du film. « Gary F. Gray a réussi un récit passionnant qui démontre que tout le monde peut réussir en Amérique ce qui fait du bien à l’heure actuelle. De plus, les gens ont eu envie de partager l’expérience en salles comme s’ils allaient à un concert afin de ressentir une sorte de communion devant la musique qu’ils n’auraient pas connue en le téléchargeant. »