CINEMAMark Wahlberg n'a pas froid aux yeux dans «Ted 2»

Pour Mark Wahlberg, héros de «Ted 2»: «On peut rire de tout sauf de la religion»

CINEMAMark Wahlberg reprend le rôle du grand gamin, copain du nounours mal embouché dans «Ted 2»...
Ted 2 de Seth MacFarlane
Ted 2 de Seth MacFarlane - Universal
Caroline Vié

Caroline Vié

Mark Wahlberg se régale dans Ted 2 de Seth MacFarlane. Il y retrouve avec bonheur son personnage d’adulescent copain avec un ours en peluche vivant et amateur de drogue, d’alcool et de sexe.



Vive le mariage pour tous y compris les ours !

« Le succès du premier film nous a surpris, a confié l’acteur à 20 Minutes. Je pense qu’il est dû au fait que, bien que les héros sont des Américains typiques - voire même de purs Bostoniens - tout le monde aimerait être aussi libre que Ted, son côté gamin est universel. »

Dans le deuxième opus, le nounours veut épouser sa petite amie et adopter un bébé, ce qui pose problème quand la justice s’en mêle en mettant en cause la place de ce joujou pas tout à fait comme les autres dans la société. « Le scénario aborde des sujets très sérieux comme le mariage pour tous et les droits de chacun » dit-il.



On ne touche pas à Jésus !

Le comédien, très pieux, approuve ce message de tolérance. « Ce n’est pas parce que je suis pratiquant que je dois approuver tout ce que dit l’Eglise », martèle-t-il. Dans le film, il n’hésite pas à fumer des joints, à se saouler ou à avoir un langage de charretier. « Rien ne me choque en dehors des atteintes directes à la religion. Seth MacFarlane, réalisateur et scénariste du film qui double Ted en anglais, peut blasphémer s’il le souhaite. Pour ma part, je me refuse à me moquer de Dieu ou de Jésus ». Wahlberg avait même insisté sur ce point avant d’accepter cette comédie résolument transgressive.



Trouver à qui parler

Bénéficiant d’un budget confortable, Ted 2 débute par une superbe scène de comédie musicale. « Travailler sur Transformers 4 m’a rendu maître dans le jeu avec des partenaires qui n’existent pas, dit Wahlberg. Si ce n’est que là, MacFarlane me donnait la réplique et qu’il me faisait rire avec ses blagues parfois vraiment crades. J’estime qu’on peut rire de tout… sauf de la religion ! », insiste-t-il.

L’humour ravageur de cette fantaisie bourrée de références à la culture populaire américaine fonctionne à 300 %. Si l’effet de surprise du premier volet s’est estompé, il est efficacement remplacé par le plaisir de retrouver des héros qui sont comme de vieux potes de beuverie.