CINEMAAlicia Vikanders: «Je n'aurais pas supporté n'être qu'une demoiselle en détresse»

Alicia Vikanders: «Je n'aurais pas supporté n'être qu'une demoiselle en détresse»

CINEMALa révélation du «Septième fils», aux côtés de Ben Barnes, Jeff Bridges et Julianne Moore, répond aux questions de «20 Minutes»...
Propos recueillis par Caroline Vié

Propos recueillis par Caroline Vié

Après Royal Affair (Nikolaj Arcel, 2012), Alicia Vikander semble bien partie pour devenir, à 26 ans, une star à la personnalité affirmée, à l'image d'une Jennifer Lawrence ou d'une Kristen Stewart. Rencontre avec une future grande vedette.

Qui est votre personnage du Septième fils?

C'est une fille qui a plus d'un tour dans son sac et qui découvre avec angoisse sa sexualité et le fait qu'elle peut tomber amoureuse de celui qu'elle doit considérer comme son ennemi. J'ai aimé le fait qu'elle soit complexe et qu'elle n'hésite pas à manier les armes. Elle n'a rien d'une potiche.



C'était important pour vous qu'elle soit si active?

En tant qu'ancienne danseuse de ballet, j'adore les rôles très physiques et comme je suis une féministe convaincue, je n'aurais pas supporté qu'elle ne soit qu'une demoiselle en détresse. Pendant trop longtemps, les héroïnes de films d'action se sont contentées d'attendre le prince charmant.

Qu'est ce qui a changé?

Les femmes ont évolué et celles d'aujourd'hui ne pourraient pas se projeter dans des personnages passifs. Des filles comme Hermione dans Harry Potter ou Katniss dans Hunger Games ont ouvert la voie dans laquelle nous nous sommes toutes engouffrées avec joie.

Vous faites donc partie de cette nouvelle génération d'actrices sophistiquées et naturelles?

Ce n'est pas à moi d'en juger mais cette définition me plaît bien... Ma mère est comédienne et je sais à quel point ce métier est dur. Je ne veux donc pas me laisser enfermer dans des archétypes. Je veux pouvoir me consacrer à des projets qui en valent la peine sans renier ce que je suis.

Pensez-vous que le talent soit héréditaire?

J'ai grandi dans des théâtres où je voyais ma mère travailler. J'ai donc baigné dans cette profession depuis que je suis toute petite et il est certain que cela m'a influencée. Pour le talent, je ne sais pas. Je considère surtout que j'ai eu beaucoup de chance.

Comment voyez-vous votre carrière maintenant?

Je ne fais pas de plans précis mais j'aimerais alterner entre gros films comme Le Septième fils et productions indépendantes qui me permettront d'aiguiser mon jeu d'actrice. J'adore toutes les facettes de ce métier!