Festival de Cannes: Tous des disciples de Leatherface
CANNES•Tobe Hoper a influencé de nombreux cinéastes...De notre envoyée spéciale à Cannes Caroline Vié
En quarante ans, Leatherface, le tueur de Massacre à la tronçonneuse créé par Tobe Hooper, a eu le temps de faire des petits.
Leatherface superstar
Suites, préquelles, remake et autres variations l’ont conservé bien vivant dans la tête des cinéphiles et, sous forme de jouets, sur leurs étagères. L’homme au masque de chair humaine a aussi influencé le cinéma d’horreur de façon moins directe. «Ce film réalisé avec beaucoup de moyens et une bonne dose de débrouillardise a eu une énorme influence sur moi», confiait Oren Peli, réalisateur de Paranormal Activity. Nicolas Winding Refn, membre du jury cette année et réalisateur de Drive, a passé une heure à papoter avec Hooper entre les films de la compétition.
Des hommes d'influences
Quant à David Robert Mitchell, venu à la Semaine de la Critique avec le film de fantômes, It follows, il se souvient de la peur ressentie pendant la projection. «Il y avait un mélange étonnant de fiction et documentaire qui donner des frissons dans le dos. On ne savait jamais vraiment si ce qu’il nous montrait était vrai ou pas.» Jim Mickle, réalisateur de Cold in July est tout aussi emballé. «L’humour noir est l’un des éléments les plus surprenants d’un film où on pense qu’on va assister à un festival de scènes gores alors que tout est suggéré.» Tobe Hooper sourit quand on lui parle de ces réactions. «J’ai été influencé par Robert Wise. Ils le sont par moi!» Qui sera le prochain maître de l'horreur?
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