CINEMAQuel bonheur de jouer dans «La cour de Babel»

Quel bonheur de jouer dans «La cour de Babel»

CINEMALa réalisatrice de «L'Arbre» signe un documentaire vibrant d'espoir sur une classe accueillant de jeunes exilés...
Caroline Vié

Caroline Vié

Des gamins venus de vingt-deux pays différents sont les héros de La cour de Babel, documentaire signé Julie Bertuccelli. La réalisatrice de Depuis qu'Otar est parti (2003)et L'Arbre (2010) a filmé pendant un an ces gamins qui font fi de leur différences linguistiques et culturelles pour apprendre le français dans une classe d'accueil du 10e arrondissement parisien.

Un film gorgé d'espoir

L'intégration prend le visage de ces bambins âgés de 11 à 15 ans s'initiant avec passion à notre langue dans l'espoir d'une vie meilleure dans notre pays. Irlandais, Brésiliens, Tunisiens, Serbes, Chinois, Croates, Guinéens ou Sénégalais se découvrent une soif commune de connaissance devant une enseignante épatante dont la voix rassurante met du baume sur les plaies et du savoir dans les têtes. La cinéaste ne masque pas les problèmes et les traumatismes de jeunes héros au passé souvent lourd. Elle les transcende dans cette ode à l'enseignement et à la culture qui fait vraiment chaud au coeur.