Jennifer Lawrence, sauvagement belle dans «Hunger Games – l’embrasement»
CINEMA•Depuis son Oscar pour «Happiness Therapy», Jennifer Lawrence est la nouvelle coqueluche d'Hollywood...Caroline Vié
Jennifer Lawrence n’a pas pris la grosse tête en recevant son Oscar pour Happiness Therapy. Cette beauté de 23 printemps a gardé la tête sur les épaules et le prouve en se confiant à 20 Minutes pour présenter Hunger Games – l’embrasement, la suite de la saga où elle retrouve son rôle de guerrière malgré elle dans des jeux du cirque modernes…
L’Oscar a-t-il changé votre vie ?
Cela me fait toujours drôle quand on me pose cette question parce que si cela m’a donné de nouvelles opportunités professionnelles, la statuette ne m’a, fort heureusement, pas rendue différente.
Katniss, votre personnage d’Hunger Games, a-t-il évolué ?
Les jeux l’ont à la fois détruite et rendue plus forte. Elle a grandi entre les deux films. Je suis d’ailleurs heureuse qu’on ne les ait pas tournés à la suite car cela m’a permis de me ressourcer. Maintenant, je suis fin prête pour les suivants que nous tournons à Atlanta, puis à Berlin, puis en France où nous avons trouvé des décors sublimes.
Avez-vous entendu parler des camps de vacances Hunger Games où des enfants reproduisent l’action des films ?
Tant qu’ils ne s’entretuent pas vraiment, je ne vois pas où est le souci. Tous les gamins du monde ont joué aux cowboys et aux indiens et ces camps en sont une version moderne et puis, tout ce qui fait prendre l’air aux ados et les pousse à se bouger me semble une bonne chose.
Pensez-vous qu’on verra un jour des spectacles comme Hunger Games à la télévision ?
On n’ira peut-être pas jusque-là mais il est vrai que les gens sont très voyeurs et qu’on les entretient dans ce voyeurisme. Regardez les paparazzis qui me traquent. Ils estiment que la liberté de la presse les protège comme mes fans pensent avoir le droit de me surprendre dans ma vie privée.
Cela vous pose un problème ?
Je mentirais en disant que non, mais on s’y fait… Si la célébrité était facile ou juste, ça se saura. Cela dit, quand je vois un photographe me tirer le portrait par la fenêtre alors que je suis dans ma chambre d’hôtel, je me dis que ce n’est pas tout à fait normal. J’aimerais parfois pouvoir tourner momentanément l’interrupteur qui a fait de moi une star.