CINEMA«Inside Llewyn Davis»: Les frères Coen connaissent la musique

«Inside Llewyn Davis»: Les frères Coen connaissent la musique

CINEMAAvec «Inside Llewyn Davis», les frères Coen signe une tragicomédie muscicale...
Caroline Vié

Caroline Vié

Jamais déçu, toujours surpris pourrait être la devise du fan des Frères Coen. Dans Inside Llewyn Davis, Joel et Ethan C. présentent au spectateur la vie pleine de fausses notes d’un musicien peinant à percer dans les années60. Si le fait que le jury de Cannes lui a donné son Grand prix ne suffit pas, voici d’autres raisons pour vous convaincre d’aller déguster ce moment de pur bonheur…

Un acteur épatant

Oscar Isaac mériterait une statuette qui a le même prénom que lui pour sa prestation de chanteur inspiré du musicien folk Dave Von Ronk qui eu son heure de gloire à Greenwich Village

«Sans Oscar, ce film n’existerait pas. Il a dévoré ce personnage en se laissant happer par lui. Il lui a apporté un relief que nous n’imaginions pas», dit Ethan Coen.

Une bande-son géniale

On n’a qu’une envie en sortant de la salle : se procurer le CD du film. C’est Oscar Isaac lui-même qui chante sur la bande-son. Quand on vous dit que ce type est épatant.

«T-Bone Burnett, qui était déjà notre collaborateur sur O’Brother, est venu nous prêter main-forte pour la musique. Nous savions que si la musique était foirée, le film tout entier le serait aussi», dit Joel Coen.

Des seconds rôles craquants

Si on vous dit Carey Mulligan, Justin Timberlake et John Goodman et que ça ne vous donne pas envie, il y a aussi un matou au casting.

«On savait que diriger un chat était une vraie galère! Tous les réalisateurs devraient s’essayer aux félins de façon à trouver que les comédiens les plus pénibles sont des anges», dit Ethan Coen.

Une histoire revigorante

Ce laissé-pour-compte qui s’acharne à défendre son art envers et contre tous est vraiment sympa. Surtout quand ce n’est pas sur notre canapé qu’il vient squatter…

«On connaît tous des Llewyn Davis. Ils sont à la fois exaspérants et habités par une énergie qu’on ne peut qu’admirer», explique Joel.