Quand Metallica rime avec cinéma
CINEMA•Avec «Through the Never», Metallica l'un des plus grands groupe de hard rock du monde, signe un film-somme, pur bonheur pour les fans...Caroline Vié
Si vous n’aimez ni le heavy metal ni Metallica, Through the Never n’est pas un film pour vous ! Ce concert électrisant parsemé des aventures horrifiques d’un jeune roadie perdu dans une cité peuplée de monstres est une ode au groupe. «Nous l’avons conçu pour les fans de notre musique et de notre esprit », déclare le batteur Lars Ulrich à 20 Minutes. Difficile de reconnaitre dans ce petit monsieur presque quinquagénaire, le diablotin sautillant derrière sa batterie au rythme d’ «Enter Sandman» ou «Master Of Puppets». «Les chansons du film se sont presque choisies toute seules car nous avons essayé de réunir les titres qui nous semblaient les plus marquants avant de broder les séquences de fiction autour.»
Fans de cinéma d’horreur
Ulrich et son complice le guitariste Kirk Hammett sont de solides fans de cinéma d’horreur. «J’adore les grands classiques du genre comme La fiancée de Frankenstein, nous a expliqué Kirk mais l’imagerie que nous avons choisie pour notre film est plus moderne. Mais nous n’avons pas voulu jouer la comédie car nous souhaitions nous concentrer sur la musique» Nimrod Antal (Predators) s’est mis au diapason du groupe. «Le plus compliqué a été d’impulser un rythme cohérent à l’ensemble, dit Lars Ulrich. Quand j’ai vu le montage de travail, j’étais atterré: il nous a fallu des mois pour le peaufiner.» Le résultat est ahurissant surtout en 3-D. «On voulait que les fans soient sur scène avec nous», précise Lars. On pourra le voir aussi cette semaine dans le génial documentaire Mission to Lars, où un jeune autiste tente de le rencontrer.