Avec «Star Trek into Darkness», J.J. Abrams poursuit une série gagnante
CINEMA- J.J. Abrams aime les séries, les siennes et celles autres. Avec «Star Trek into Darkness», il continue son exploration de l'univers créé par Gene Roddenberry...Caroline Vié
Attirer les spectateurs dans les salles avec un onzième long-métrage de la saga Star Trek n’était pas une mince affaire. J.J. Abrams relève le défi en envoyant Kirk, Spock et l’Enterprise affronter un terroriste redoutable. Mais quels sont les secrets du réalisateur de Super 8 pour réussir son coup à chaque fois ? 20 Minutes lui a posé la question.
Maîtriser son sujet
J.J. Abrams n’était pas un fan de la série ce qui lui a facilité le travail. Il a ainsi pu comprendre plus facilement comment le public néophyte réagirait à ces nouvelles aventures.
«Je m’étais déjà plongé dans ce monde créé par Gene Roddenberry pour le premier volet sorti en 2009 et j’ai pu m’immerger encore davantage pour celui-ci. La force de Star Trek est d’avoir su aborder des sujets universels en les enrobant dans un divertissement de science-fiction.»
Ecrire une bonne histoire
Le créateur des séries Alias et Lostpeaufine ses scénarios comme s’il s’agissait des plans de vol de l’Enterprise.
«Si l’histoire ne tient pas la route, vous pouvez mettre autant d’effets spéciaux que vous pourrez, les gens décrocheront. Il faut privilégier les rapports entre les personnages pour que le public s’attache à eux.»
Bien s’entourer
Abrams a trouvé de chouettes jeunes acteurs pour reprendre les rôles créés par William Shatner, Leonard Nimoy et consort. Il a aussi fait appel à un nouveau venu : Benedict Cumberbatch (Sherlock).
« Je connaissais déjà bien la plupart de mes acteurs principaux ce qui m’a permis demieux tirer parti de leurs capacités. La présence Benedict a donné un souffle supplémentaire au film.»
Ne pas abuser des références
Les fans de Star Trek seront, bien entendu, à la fête en voyant le film, mais J.J. Abrams n’a pas oublié ceux qui ne connaissent pas cet univers.
«Il serait insupportable de penser que seuls les geeks accro à la série ou aux films s’amusent. Il est aussi normal de penser à eux en leur offrant quelques surprises. Tout est une question de dosage.»