Trois garçons en «Very Bad Trip» pour la troisième et dernière fois
CINEMA•Zach Galifianakis, Ed Helms et Bradley Cooper sont de retour pour l'ultime volet de la saga comique «Very Bad Trip»...Caroline Vié
Complices à la ville comme à l’écran, Zach Galifianakis, qui a rasé sa barbe, Ed Helms et Bradley Cooper ont reçu 20 Minutes dans un grand hôtel parisien. Rencontre façon lendemain de fête avec les héros de Very Bad Trip 3.
A votre avis, pourquoi la saga Very Bad Trip a-t-elle remporté tant de succès ?
Ed Helms : Parce que les personnages sont des gens normaux confrontés à des situations qui les dépassent.
Zach Galifianakis: Tout le monde peut s’identifier à ces braves types et se demander ce qu’il aurait fait à leur place.
Bradley Cooper : C’est une histoire d’amitié. Une réelle humanité pointe sous le délire
Vous avez l’air bien crevé… Vous avez rejoué le film hier soir ?
B.C. : On a trop mangé ! Grenouilles, escargots, entrecôtes : on s’est fait la totale des petits plats français.
Z.G. : Je me sens un peu lourd. Et puis, l’hôtel a oublié de me réveiller. Donc, je suis dans le pâté, mais je n’ai pas bu d’alcool.
E.H. : Moi, juste un peu de vin. Je suis le seul de l’équipe à boire encore…
Vous avez des souvenirs de vos propres «very bad trips » ?
BC. : Aucun, il faut dire que j’ai commencé à boire de la bière à douze ans et que j’ai très vite arrêté l’alcool.
Z.G : Je me suis retrouvé une fois allongé sous ma voiture dont le moteur tournait. Aucune idée de comment je suis arrivé là. Depuis, je me suis mis au jus de fruits.
E.D. : Je me suis réveillé couvert de sang et entouré de cadavres de gens que je ne connaissais pas. Une autre fois, j’ai vomi si violemment que j’ai fait sauter les vaisseaux sanguins de mon visage et que j’ai eu des tas de petite tache rouges sur les joues. A vous de deviner laquelle de ces deux histoires est vraie !
Very Bad Trip, c’est vraiment fini ?
E. H. : Oui et on ne reviendra pas dessus. L’histoire se termine avec ce troisième volet.
B. C. : Pour l’instant, on ne se rend pas bien compte parce qu’on fait la promo ensemble, mais je suis d’accord avec Ed… Même si ça nous fait drôle d’arrêter après sept ans de travail en commun, il est temps.
Z. G. : Pas question de rempiler. C’est juré ! Enfin, c’est ce que je dis aujourd’hui. Je changerai peut-être d’avis demain si je n’ai pas de boulot.