CANNESTout sur «Jeune et Jolie» de François Ozon

Tout sur «Jeune et Jolie» de François Ozon

CANNESChaque jour, «20 Minutes» vous propose de réviser en fiches les films présentés en Compétition sur la Croisette. Aujourd'hui, «Jeune et Jolie» de François Ozon...
Anne Kerloc'h

Anne Kerloc'h

Vous n'avez pas vu Jeune et Jolie de François Ozon? 20 Minutes vous le met en fiche.

Si le film m'était conté

Moi, Isabelle, 17 ans, (pas) droguée et (pourtant) prostituée. Isabelle est une adolescente normale qui passe les vacances en famille (aussi normale qu'une famille puisse l'être). Sans explications, sans besoin d'argent, quelques mois plus tard, elle se met à chercher des clients sur Internet pour des relations tarifées.

Si sa sélection m'était expliquée

François Ozon et Cannes, c'est une histoire qui se rembobine sur de longues années. Tout commence par un court-métrage présenté à la Semaine de la Critique en 1996, Une robe d'été. Puis un long-métrage, toujours à la Semaine de la critique, Sitcom en 1998. Le cinéaste a concouru pour la Palme d'Or en 2003 avec le film Swimming Pool, mettant en scène Ludivine Sagnier.

Si on m'avait dit ça...

Pour les besoins du film, François Ozon va mener un travail d'enquête sur les nouvelles formes de prostitution, le mal-être adolescent. Il rencontre le psychanalyste Serge Hefez, lui fait relire son scénario. Et trouve le praticien si marquant qu'il lui confie un rôle. Le vrai psy va devenir le psychanalyste d'Isabelle dans le film. Hefez a même prêté des fauteuils de son propre cabinet pour le décor.

Si 20 Minutes était juré

L'actrice Marine Vacth (Isabelle) est absolument magnétique. Miroir irrépressible, elle donne l'impression que désirs, frustrations et projections des uns et des autres n'existent que pour tourbillonner autour d'elle. On peut aussi compter sur François Ozon pour désarmer tous les clichés, de la prostitution étudiante aux explications psychanalytiques basiques. Reste que la narration semble finalement un peu atone face à l'énergie sublimée de son actrice principale. Etrangement, le cinéaste semble se réincarner en son coreligionnaire Christophe Honoré dans certaines scènes, la tendresse en moins.


Si vous voulez en savoir (et en voir plus)