Dordogne: François Hollande veut constituer une «garde nationale»
POLITIQUE•En visite à la gendarmerie de Saint-Astier, le Président de la République a appelé les Français à s'investir dans les différentes réserves...C.C avec AFP
Le chef de l’Etat était en Dordogne ce mercredi. Il est venu saluer les réservistes au centre national d’entraînement de la gendarmerie à Saint-Astier, près de Périgueux. Six jours après l’attentat de Nice qui a tué 84 personnes, François Hollande a réaffirmé sa volonté de constituer une « garde nationale ».
Un appel à l’engagement
« Quand on ajoute toutes ces réserves, celle de 1er niveau, de gendarmerie et police, celle de 2e niveau, les retraités, et qu’on fait aussi appel aux réserves de nos armées, on peut dire qu’en France se constitue avec vous une Garde nationale », a estimé le chef de l’Etat. François Hollande avait formulé cette idée de Garde nationale le 16 novembre devant le Parlement réuni en Congrès, trois jours après la série d’attentats djihadistes à Paris et Saint-Denis.
La formation d’une « garde nationale » est une demande de longue date dans un large spectre politique. Après« l’ignoble tuerie » de Nice qui a fait « 84 morts, 331 blessés, 15 encore entre la vie et la mort », selon le dernier bilan, le Président de la République a fait plusieurs annonces pour élargir l’accès et la disponibilité de ces réserves.
3.000 réservistes supplémentaires d’ici fin juillet
Quinze mille réservistes opérationnels de gendarmerie et de police d’ores seront disponibles « d’ici la fin du mois » contre 12.000 actuellement pour « assurer la sécurité des différents événements de l’été ».
Le chef de l’Etat a demandé à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de « mobiliser les 28.000 titulaires d’un contrat d’engagement pour qu’ils se tiennent prêts pour les prochaines semaines ». Il a rappelé aussi sa demande, formulée en janvier, que le nombre de réservistes de l’armée passe à 40.000 en 2019 contre 28.000 actuellement.