«Les choses se passent pour le mieux à Bordeaux », a estimé, vendredi, Alain Juppé, tirant un rapide bilan de l’organisation decinq matches de l’Euro à Bordeaux, à l’occasion d’une conférence de presse sur le financement du stade Matmut. Il a ajouté que la vigilance restait de mise sur le volet sécurité jusqu’à la fin de la compétition, ce dimanche.

Jeudi soir, il a assisté à la demi-finale opposant la France à l’Allemagne à la fan-zone, installée sur la place des Quinconces. Il a noté la présence d’une très grande majorité de jeunes « 90 à 95 % » selon le maire de Bordeaux.

Ils l’ont remercié, a t-il souligné, d’avoir mis en place cette fan zone, alors qu’à un moment les questions de sécurité autour de ces zones de rassemblement équipées d’écrans géants avaient fait débat.

500.000 spectateurs

« C’est la deuxième plus grande fan-zone de France », a assuré Alain Juppé, avançant que 500.000 personnes s’y sont rendues depuis le début de l’Euro. La jauge moyenne de cette fan-zone, qui peut potentiellement accueillir plus de 60.000 personnes a été de 30.000 spectateurs.

Le maire de Bordeaux en a aussi profité pour évoquer la fréquentation du stade Matmut, fraîchement livré pour la compétition. «Seules les loges de l’UEFA, proposées à des prix prohibitifs, étaient vides. Le taux de remplissage du stade a été d’environ 90 % », argumente t-il.

Quand on évoque les retombées économiques là aussi, il ne se fait aucun souci : « on n’a pas encore de chiffres mais ce sera forcément positif ! ». Environ 150.000 supporters extérieurs à la ville ont été accueillis pendant l’Euro.

Les restaurateurs et les hôteliers ont été les premiers bénéficiaires de cette présence massive de supporters. « Dans certains bars, (les soirs de matches) les commandes de bières ont représenté une somme de 4.500 euros par heure ! », glisse le maire de Bordeaux.