FOOTBALLMercato: Dossier Debuchy, traduction portugaise bizarre, estrade bondée… Les Girondins ont présenté leurs recrues

Mercato: Dossier Debuchy, traduction portugaise bizarre, estrade bondée… Les Girondins ont présenté leurs recrues

FOOTBALLLes Girondins ont été les principaux acteurs du marché des transferts de janvier…
Marc Nouaux

Marc Nouaux

Trois recrues, ce n’était visiblement pas suffisant pour les Girondins cet hiver. Alors, ils ont sauté sur une autre opportunité, celle menant à Mathieu Debuchy (30 ans), le latéral droit international (27 sélections) d’Arsenal. Voulant retrouver du temps de jeu à cinq mois de l’Euro, l’ex-Lillois aimerait un prêt jusqu’à la fin de la saison.

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« C’est une piste que l’on explore, on a bon espoir, a confirmé Jean-Louis Triaud. On n’avait pas un plan particulier, c’est une opportunité qui ne se manque pas. Il a envie de jouer et il est talentueux, autant de qualités qui nous conviennent. » Un international A qui débarque à Bordeaux, on n'avait pas vu ça depuis deux ans et la signature de Hoarau. Oui, la comparaison n'est pas adaptée.

Arambarri et Bernardoni plutôt sereins

En attendant l’arrivée officielle de Debuchy, la salle de conférence du Haillan était comble ce lundi en début d’après-midi pour accueillir les trois petits nouveaux. Le Brésilien Malcolm (18 ans), l’Uruguayen Arambarri (20 ans) et le Troyen Bernardoni (18 ans) étaient sur l’estrade en compagnie de deux traductrices, de Willy Sagnol et de Jean-Louis Triaud. On ne vous le cache pas, on n’avait jamais vu autant de foule réunie en même temps sur ce pupitre.

L’Uruguayen, accompagnée d’une impeccable traductrice, a été interrogé en premier et a montré qu’il avait déjà une belle maturité pour son âge. Il a expliqué qu’il pouvait être à la fois rugueux et porté vers l’avant, réfutant l’idée d’une comparaison avec son compatriote Diego Perez, qui a évolué à Monaco entre 2004 et 2010. « J’essaie d’avoir les deux styles de jeu ça dépend de comment le match se déroule. S’il faut jouer comme Perez, je peux le faire même s’il a vraiment un style plus dur. »

«J’aime me tourner sur ma jambe gauche et tomber sur l’adversaire »

Bernardoni a lui aussi affiché une certaine sérénité, évoquant, sans originalité son « honneur » d’évoluer aux Girondins. Il en a profité pour remercier son club formateur de Troyes. « Tout est allé très vite [depuis son premier match de Ligue 1 en octobre] mais ma famille m’aide beaucoup à garder la tête sur les épaules. Je tiens à remercier Troyes, tous mes formateurs et le président. C’est le club qui m’a lancé. C’était le moment de partir pour franchir un pallier. »

L'entraîneur des Girondins Willy Sagnol (à g.) et son président Jean-Louis Triaud (à d.) entourent leurs trois jeunes recrues du mercato, Mauro Arambarri, Paul Bernardoni et Malcolm (de g. à d.). - M. Nouaux / 20 Minutes

Enfin, Malcolm, dont Triaud a assuré qu'il appartenait à 100 % au club, s'est brièvement exprimé, guère aidé par une traductrice qui, visiblement, n’était pas une grande experte en football. « J’aime bien me tourner sur ma jambe gauche et tomber sur l’adversaire (sic) », a-t-elle essayé pour décrire le style de jeu de l’ex du Corinthians, qui avait visité les installations de l’OM en 2014.

« Présentation des recrues des @girondins : Arrambarri, Bernardoni, Malcom au Haillan #foot #L1 @beinsports_FR pic.twitter.com/9cCHnshgsE — Eric BARRERE (@ebarrere70) February 1, 2016 »

A ce sujet, le gaucher a d’ailleurs prouvé qu’il aimait manier la langue de bois, provoquant l’hilarité de son nouvel entraîneur, Willy Sagnol, en assurant que « quand j’ai visité Marseille, je faisais une visite de tourisme, je voulais surtout me promener. Rien n’était sûr à l’époque. » On va quand même le surveiller dans les prochains jours. Il ne faudrait pas qu’il tombe sur son entraîneur en voulant se tourner avec sa jambe gauche.

Quelques photos de famille et le tour était joué. En une semaine, les Girondins ont fait parler d'eux en étant acteurs du marché des transferts, en prenant une volée à Lille en demi-finale de Coupe de la ligue et en mettant 4-0 à Rennes. Autant d'émotions en si peu de temps, Le Haillan n'était plus habitué.