Bordeaux: Quatre raisons d’être optimiste pour les Girondins cette saison
FOOT•Malgré leur douzième place en Ligue 1, les Girondins semblent meilleurs que la saison passée…Marc Nouaux
Deux mois de compétition et Bordeaux n’a pas vraiment avancé au classement (12e). Pourtant, en dehors de la gifle reçue à Nice (1-6), cette équipe semble supérieure à celle que l’on a vu l’an passé et peut encore espérer se qualifier pour une Coupe d’Europe. On a trouvé quatre raisons d’être optimistes pour eux.
Plus d’occasions de but
Par rapport à la seconde partie de saison dernière, où le jeu était assez lent et inoffensif, Bordeaux se crée des opportunités de marquer. Depuis quelques semaines, on passe des moments plus agréables devant les matchs et l’activité des joueurs offensifs permet de voir pas mal d’occasions de but. La finition reste encore à soigner, les attaquants étant un peu en perte de confiance, mais au moins, on assistes à quelques envolées offensives et les hommes de Willy Sagnol ont déjà réussi deux fois à marquer trois buts cette année (Larnaca et Lyon). La contrepartie est la fragilité défensive d’une équipe qui en plus, manque un peu de talent à certains postes défensifs.
Avec Khazri, Bordeaux a son homme à tout faire
Son nombre de matchs (12 titularisations sur 13 possibles) témoigne de son importance au sein de l’équipe. Devenu indispensable, il est le plus décisif (4 buts et 4 passes décisives en Ligue 1) et lorsqu’il est moins bien, le jeu de son équipe s’en ressent. « C’est un joueur qui a peut-être encore un peu de mal à pouvoir exister pendant 90 minutes dans un match mais il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est d’être efficace », apprécie Sagnol. Avoir un offensif capable de marquer et de faire marquer à tout moment est une des garanties nécessaires pour exister en haut du tableau. Cette saison, Bordeaux semble la posséder, en attendant le retour en forme de ses buteurs tels Diabaté ou Rolan.
L’Europe tient tout le groupe sous pression
L’enchaînement des rencontres ne semble pas poser de problèmes. Au contraire, c’est trois jours après un match qu’ont été réussies les meilleures performances cette saison (Nantes, trois jours après Almaty et Lyon, trois jours après Nice). Les joueurs semblent plutôt frais et si l’effectif est relativement jeune à certains postes (les arrières latéraux, surtout), il y a de la quantité, notamment dans le secteur offensif et au milieu de terrain, voire dans l’axe central de la défense, avec le retour de Lamine Sané. Jouer tous les trois jours permet donc de garder l’ensemble de l’effectif sous pression.
Devant, les autres stagnent aussi
Avec dix points de pris en huit matchs, Bordeaux n’avance pas au rythme espéré. Heureusement, devant, les autres rament aussi. Saint-Etienne et Rennes n’ont que six et cinq points d’avance, Lyon et Monaco sont à deux points et l’OM se traîne encore plus derrière. Les Girondins s’étant déjà déplacés à Lille, Saint-Etienne ou Paris, en plein marathon pour la qualification en Ligue Europa, leur bilan est plutôt positif. Reste maintenant à éviter les trous d’air comme à Nice, ou face à Reims (1-2) et Toulouse (1-1). Cela fait déjà beaucoup de jokers grillés en peu de temps.