FOOTBALLBordeaux: Retour sur les cinq derniers mercatos d’été des Girondins

Bordeaux: Retour sur les cinq derniers mercatos d’été des Girondins

FOOTBALLLes Girondins, qui n’ont encore recruté personne, s’inscrivent dans une certaine tradition dans cet exercice…
Marc Nouaux

Marc Nouaux

Douze recrues estivales dont seulement trois (Maurice-Belay, Pallois et Khazri) qui se sont avérées être de très bonnes pioches. Lors de leurs cinq derniers mercatos d’été, les Girondins ont fait venir seulement douze éléments nouveaux, soit à peine plus de deux par intersaison. Si on compare à d’autres clubs stables de haut de tableau qui ont connu des déficits importants ces dernières années tels Lyon (16 recrues sur la même période et déjà deux cet été) ou Lille (21 recrues et déjà trois cet été), Bordeaux est vraiment en retrait sur le marché d’été. Retour sur les mouvements qui ont eu lieu lors des étés précédents.

2010, les stars pas remplacées (Ben Khalfallah, Maazou, Modeste, Savic)

Blanc remplacé par Tigana sur le banc mais surtout départs de Chamakh et Gourcuff. Si le départ de Chamakh est vite compensé par l’arrivée de Modeste, dont personne ne connaît réellement sa valeur, Gourcuff, parti en fin de mercato à Lyon en raison de ses mauvaises relations avec le nouvel entraîneur, ne sera jamais vraiment remplacé. Ben Khalfallah est acheté à la hâte (et très cher). Que dire ensuite, des recrutements de Maazou et de Savic ?

2011, nouveau cycle (Maurice-Belay, N’Guemo)

L’arrivée de Francis Gillot sur le banc des Girondins semble incarner une nouvelle ère. Fait inhabituel, deux joueurs sont déjà arrivés début juillet (N’Guemo et Maurice-Belay qui étaient en fin de contrat). Un recrutement par anticipation qui pourtant ne permet pas d’attaquer la saison pied au plancher. Les départs de Wendel, Diarra ou encore Fernando affaiblissent encore davantage une équipe qui sera relégable en novembre.

2012, un mercato sans renfort (aucune recrue)

Retour aux bonnes vieilles habitudes lors de cet été 2012. Bordeaux a arraché une qualification in extremis pour la Ligue Europa mais l’important déficit du club à l’aube d’une troisième saison consécutive sans Ligue des champions impose la rigueur. Bordeaux vend Krychowiak, Salif Sané et Ciani mais entame sa saison sans recrue supplémentaire. Francis Gillot et les supporteurs pleurent.

2013, on ne s’emballe toujours pas (Bréchet, Orban)

La victoire en Coupe de France a offert une nouvelle qualification européenne mais pas de raison non plus de bouleverser les habitudes. Seuls Bréchet, qui ne sait toujours pas pourquoi il a signé en Gironde, et Orban, chargé de remplacer Trémoulinas sont recrutés lors de cet été. Jussiê, de retour de prêt, fait alors figure de troisième recrue.

2014, le renouveau (Contento, Ilori, Khazri, Pallois)

Effet Sagnol doublé d’un changement de cycle : pour la première fois depuis 2010, Bordeaux engage quatre joueurs. Contento est chargé de compenser le départ d’Orban tandis qu’Ilori et Pallois viennent renforcer une défense centrale amputée du départ d’Henrique. Enfin, Khazri est le coup de force de la part de Bordeaux, qui retrouve un minimum de pouvoir d’achat après les départs de ses gros salaires (Chalmé ou Bellion) et peut recruter un des espoirs du championnat.