Ce n’est pas encore officiel mais l’UBB y est presque. Avec cette victoire face à Oyonnax (26-23) désormais huit points d’avance sur le premier relégable, Bayonne, qu’elle reçoit samedi prochain à Chaban, elle est à l’abri d’une catastrophe. Si la sixième place semble hors de portée (trois points de retard sur Oyonnax), il reste désormais à atteindre cet objectif de barrage européen, là où elle a échoué l’an passé (L’UBB est à égalité avec Montpellier qui est devant au goal-average).

«Est-ce que le maintien va changer quelque chose, s’interroge le manageur, Raphaël Ibanez? Ce sont aux joueurs d'avoir faim. On n'est ni candidat, ni prétendant à quoi que ce soit, on est juste dans le travail.»

«On ne pouvait pas perdre»

Samedi soir, l’heure était surtout à la fête en coulisses, puisque de nombreux anciens joueurs du club étaient présents pour saluer la dernière rencontre de l’Union qui se jouait à Moga. Soulagé par le succès, Ibanez a tenu à remettre cette victoire dans son contexte historique et émotionnel.

«On ne pouvait pas perdre ce match en raison de la dimension historique de cette dernière rencontre à André-Moga. Une victoire était indispensable pour que la génération actuelle soit acceptée par les anciens et tous ceux qui ont tant donné pour le club. On ne pouvait pas mettre de côté le contexte de cette rencontre et la qualité de l'adversaire qui revendique le Top 6. On a montré avec notre petite équipe qu'on a la capacité de gagner quelques matchs décisifs de temps en temps.»

Lors des deux derniers matchs, l’Union reçoit Bayonne avant un déplacement périlleux à Toulouse. En obtenant une victoire bonifiée et un point de bonus à l’extérieur, cela pourrait s’avérer suffisant pour doubler Montpellier qui doit encore se rendre au Stade Français et recevoir Clermont. La fin de saison peut finalement s’annoncer encore riche en bonnes surprises pour l’UBB.