Les participants à cette première édition du marathon de Bordeaux Métropole (organisée par Lagardère event) contactés par 20 Minutes, relèvent tous une bonne ambiance et un engouement du public bordelais venu massivement les soutenir.

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«Il y avait des gens sur le bord de la route même à Mérignac et Talence. A mon sens, l'ambiance était meilleure qu'au marathon de Paris», réagit Stéphane Colineau, marathonien aguerri qui a déjà couru à Paris, Berlin et Düsseldorf. «Les Bordelais ont bravé la pluie pour nous soutenir !», se réjouit Sabine qui a participé au semi-marathon. Laurent, qui a couru son premier marathon, parle, lui, d' «un public et de bénévoles formidables».

Des endroits du parcours mal éclairés

Mais les participants pointent aussi des failles dans l'organisation, de ce premier marathon nocturne de France. En amont, Patrick déplore les longues files d'attente pour récupérer son dossard mais aussi le manque d'éclairage à hauteur du Jardin Public. Pour Stéphane Colineau, c'est surtout dans les vignobles détrempés par la pluie que l'éclairage a fait défaut. «A ce moment-là c'était plus un trail qu'un marathon», estime-t-il.

«Je mettrai un petit bémol sur les ravitaillements surtout à l'arrivée : de l'eau et des oranges c'est un peu limite pour un dossard à 40 euros, du coca et du pain d'épices en plus auraient été souhaitables», estime de son côté Sabine. Laurent garde, lui, une image positive : «bien sûr qu'il doit y avoir quelques petits points d'amélioration mais pour une première j'ai trouvé que c'était une belle organisation».

Un marathon victime de son succès?

18.000 coureurs ont participé à cette première édition et pour Stéphane Colineau, marathonien expérimenté, c'est trop. «C'est sûr, on sent que c'est une première édition...A beaucoup d'endroits du parcours, il y avait trop de coureurs pour la largeur de la chaussée et on ne pouvait pas suivre le meneur d'allure, muni de son drapeau. Je pense que les organisateurs ont voulu faire plaisir au public en les laissant s'installer sur les bords de route mais il faut trouver un équilibre avec le confort des joueurs», commente t-il.

Autant de petits problèmes d'organisations qui pourraient décourager ce marathonien de participer à la deuxième édition, même s'il a apprécié la bonne ambiance autour de la course.