Ardèche: Le violeur présumé des campings «a exprimé des remords»
SOCIÉTÉ•autres faits similaires qui se seraient déroulés ces dernières années sont recherchés...© 2012 AFP
Le violeur présumé des campings de l'Ardèche interpellé vendredi soir dans son village avant d'être mis en examen et écroué, a «exprimé des remords vis à vis des victimes», a déclaré mardi à l'AFP son avocate, Me Carole Muzi (bien Muzi), jointe par téléphone.
«C'est quelqu'un qui assume ses responsabilités, dès la garde à vue il a exprimé des remords vis à vis des victimes, il n'est pas centré sur lui, il pense aux victimes, à ses parents», a souligné Me Muzi, avocate au barreau de l'Ardèche.
Elle a aussi rappelé que le suspect avait «avoué rapidement» les faits. Quant à d'autres agressions qui pourraient être dévoilées, elle a refusé de commenter, rappelant le secret de l'instruction en cours.
L'enquête pourrait, selon une source proche de l'enquête, s'orienter vers des faits similaires qui se sont déroulés ces dernières années.
La première victime «très en colère»
La première victime du violeur présumé de l'Ardèche, agressée en 1999, s'est dite mardi «très en colère» que cet homme de 32 ans, qui a avoué cinq agressions sexuelles dans des campings cet été, ait pu récidiver.
«Le but de porter plainte était que cela ne recommence pas», a confié Estelle, 15 ans à l'époque de son agression, à BFM-TV. «Moi à l'époque j'étais un peu grande, mais là ce sont des enfants, c'est encore pire, c'est horrible».
Le suspect, carreleur de métier, a reconnu avoir agressé sexuellement les cinq fillettes depuis juillet dans des campings du sud de l'Ardèche. En 2000, il avait été condamné a un an de prison avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de trois ans par le tribunal correctionnel de Privas, pour l'agression commise sur Estelle.
Il était ainsi inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Son ADN a notamment été un élément ayant permis de l'identifier.