CYCLISMEPour Europcar et Thomas Voeckler, le Tour d'après s'annonce chaud

Pour Europcar et Thomas Voeckler, le Tour d'après s'annonce chaud

CYCLISMEUn an après une édition 2011 exceptionnelle, l'équipe de Jean-René Bernaudeau n'est pas sereine...
A.M.

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Il est loin, le maillot jaune de Thomas Voeckler, sa quatrième place au général et la victoire de Pierre Rolland à l’alpe-d’Huez. Un an après un Tour de France 2011 réussi, l’équipe Europcar s’attendait certainement à un peu de pression avant d’attaquer la Grande Boucle, samedi, à Liège.

Mais l’information dévoilée par L’Equipe selon laquelle une enquête préliminaire était ouverte depuis août 2011 sur des soupçons de dopage a sévèrement troublé la quiétude de la formation vendéenne. «Ca m'affecte pour être franc. Quand il y a des choses colportées sur votre dos, ça ne fait jamais plaisir. Ce n'est pas justifié et ça se base sur des rumeurs. Je vais rester concentré sur ma course», assure Thomas Voeckler, qui plus est touché au genou et diminué avant de défendre son statut.

Quant à Jean-René Bernaudeau, il a contre-attaqué depuis le grand départ du Tour, jeudi. «Samedi, j'ai mon fils au départ du Tour. Je connais les parents de mes coureurs, ils m'ont laissé leur avenir entre les mains. Notre équipe, c'est une famille. Ces accusations sont irréelles», clame le directeur sportif d’Europcar.