PSG: Christophe Jallet, capitaine par substition, mais pas par défaut
FOOTBALL•Le latéral droit parisien joue plus que prévu sous Ancelotti et est même devenu capitaine...A.M.
C’est sa saison la moins remplie au PSG (31 matchs, 35 les deux saisons précédentes). Et c’est pourtant celle où il est devenu capitaine. Pour sa troisième saison dans la capitale, Christophe Jallet s’affirme comme un capitaine crédible. A Valenciennes, dimanche dernier, il a parfaitement tenu son rôle, en ayant remplacé Momo Sissoko au pied levé. «Je crois qu’il était un peu dégoûté car il restait sur deux matchs sans victoire avec le brassard donc par superstition il a préféré me le laisser, car quand je l’ai, pour le moment ça se passe bien», raconte l’ancien Lorientais.
Ancelotti: «C’est un joueur sur lequel nous compterons sans problème la saison prochaine»
Arrivé en catimini de Bretagne, il est le seul joueur de «l’ère Colony Capital» qui arrive à surnager. Des «anciens» (Armand, Ceara, Hoarau…) il est celui qui échappe le plus souvent au banc. De quoi lui amener la reconnaissance de Carlo Ancelotti. «C’est rare qu’il fasse une erreur tactique, il est tous les jours focalisé, concentré, dynamique. Il est très professionnel. C’est un joueur sur lequel nous compterons sans problème la saison prochaine, on n’a pas l’idée d’aller chercher un défenseur latéral», promet l’Italien.
A l'Euro en juin?
Avec 101 matchs de Ligue sur le porte-bagages, Jallet est aussi l’un de ceux qui connaissent mieux le championnat de France. De là à le voir à l’Euro, il y a un pas qu’a osé franchir son coach il y a quelques jours. «Je ne veux pas m'immiscer dans le travail de Blanc, mais je pense que Jallet peut être un bon joueur pour l'équipe nationale», s’est permis Ancelotti, renvoyé dans ses cordes mercredi par le sélectionneur. Et être à la base d’un incident diplomatique entre deux légendes pareilles, c’est déjà une victoire.