A la veille d’affronter Lens en huitième de finale de coupe de la Ligue, Didier Deschamps est revenu sur les tensions avec José Anigo, qui plonge l’OM dans une situation encore plus explosive.

Didier, que s’est-il passé ces derniers jours?
J’ai donné une réponse à une question que l’on m’a posée vendredi. Avec José, on a eu un entretien dans son bureau vendredi soir à sa demande. Il m’a dit ses griefs contre moi, je lui ai donné les miens. Il m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour moi, ce qu’il attendait. Je pensais que c’était constructif. Au sortir de cette discussion, on s’est même serré la main. Les déclarations du lendemain m’ont donc surpris. Depuis que je suis dans le milieu pro, je n’ai jamais été insulté de la sorte. Après, je sais que vous attendez le grand déballage. Ce n’est pas le moment, l’intérêt du club passe avant tout.

Le site de RTL parle d’une violente dispute avant le match contre Ajaccio samedi...
Chacun son interprétation. Maintenant, je me suis exprimé, je ne vais pas revenir sans cesse dessus. On vient de faire un match où dans le vestiaire, avant le match, à la mi-temps, j’ai vu des joueurs concentrés. C’est le plus important. Vous savez, personne n’a le monopole de l’amour de l’OM. Si je suis resté, c’est pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Quand même, allez-vous pouvoir continuer à travailler ensemble?
Je ne réponds pas à cette question.

Pour demain, comment voyez-vous cette équipe de Lens ?
Ils n’auront rien à perdre. Ce match les sort de leur quotidien, ils sont dans une autre approche. Mais on ne va pas dire qu’il vaut mieux jouer le Real Madrid.

Vous pensez que le public va continuer sa grève?
Je pense qu’il n’y aura pas énormément de monde. Après, je pense que ceux qui seront là voudront voir l’OM gagner.

La banderole « Gerets revient », ça vous touche?
Chacun est libre de s’exprimer. Maintenant c’est sûr, on ne peut pas dire que ça m’ait fait particulièrement plaisir.