Rugby: Lièvremont et les «sales gosses égoïstes»... «La France n'a rien volé» selon Skrela...
COUPE DU MONDE•Toute l'actualité des Bleus à l'heure néo-zélandaise...A.P. à Auckland
De notre envoyé spécial en Nouvelle-Zélande,
Lièvremont et les «sales gosses égoïstes»
Après avoir déploré que ses joueurs ne soient pas sortis vider quelques verres ensemble au soir de la défaite face aux Tonga, Marc Lièvremont leur reproche cette fois le contraire. «J’avais demandé aux joueurs de ne pas sortir et certains sont sortis», souffle le sélectionneur dimanche au lendemain de la qualification de son équipe pour la finale de la Coupe du monde (victoire 9-8 contre le pays de Galles). Lièvremont dit avoir eu une petite explication avec les intéressés. « Je leur ai dit qu’ils étaient des sales gosses, égoïstes, désobéissants qui me les cassaient depuis quatre ans et qu’en même temps on est en finale.» Sympa le petit-déjeuner.
Parra et Rougerie ménagés
Au lendemain la qualification pour la finale, quatre joueurs ont passé des examens médicaux. Aurélien Rougerie et Dimitri Yachvili ont subi des examens de contrôle pour leur épaule et leur cuisse. Julien Bonnaire souffre d’une contusion lombaire sans gravité. Morgan Parra d’un léger traumatisme aux cervicales et doit porter une minerve. Comme Aurélien Rougerie, l’ouvreur des Bleus va être dispensé d’entraînement d’ici jeudi.
«La France n’a rien volé»
Alors que les médias anglo-saxons hurlent au scandale depuis samedi soir, Jean-Claude Skrela vole au secours des Bleus. « Même si on ne peut pas être satisfait du contenu, on n’a pas volé cette victoire, assure l’ancien sélectionneur et actuel DTN du rugby français au micro de RMC Info. Les Gallois avaient 500 000 fois la place de gagner. Ils n’ont pas su le faire, c’est de leur faute.» Marc Lièvremont est d’accord avec lui.
Le Premier ministre gallois n’a toujours pas digéré
Comme beaucoup de ses concitoyens, Carwyn Jones ne comprend toujours pas l’expulsion de Sam Warburton. «Monsieur Rolland a gâché le jeu», juge le Premier ministre du pays de Galles. Selon lui le placage sur Vincent Clerc valait «un carton jaune, pas un carton rouge.»