Qualifié mais pas satisfait. C’était l’humeur de Laurent Blanc, quelques minutes après la qualification française pour l’Euro. Malgré un 15e match sans défaite, le sélectionneur n’a pas aimé du tout ce qu’il a vu, surtout la première mi-temps. Des défauts qu’il aura le temps de corriger lors des huit prochains mois.

Pourquoi ce match a-t-il été si longtemps si compliqué?

On a laissé trop de libertés à la Bosnie, qui en a profité. Mais j’aimé la réaction des joueurs après la pause. Ce match, si on l’analyse, on ne retient que la 2e mi-temps. Ce qu’on met en place avec les joueurs, après il faut le montrer sur le terrain.

Qu’est ce que vous leur avait dit à la pause, dans les vestiaires?

Sur le début de match, on est dans la crainte, dans la peur de mal faire. Si on doit perdre le perdre, au moins, qu’on le joue! Il y a eu une prise de conscience. J’aurai aimé qu’on pose le jeu. Si on continuait à jouer comme dans les 45 premières minutes, les barrages, on y allait tout droit. En première mi-temps, j’’étais abasourdi par le déchet technique. On a été transparents. Mais les mêmes joueurs en 2e mi-temps ont été très bons. Sion n’avait pas eu cette réaction, on serait entrain de parler des barrages.

Vous aviez rarement concédé autant d’occasions…

Forcément, quand tu ne joues pas, tu es en retard, tu fais des fautes et tu subis. Il y a eu beaucoup trop de fébrilité défensive, mais c’était la fébrilité de toute l’équipe. Ensuite, les deux équipes se sont livrées. On voulait même marquer un 2e but. Je commençais à bouillir à l’intérieur. Mais je n’allais pas rentrer sur le terrain pour leur dire de calmer le jeu.

Maintenant que vous êtes qualifiés, quelle est la suite du programme?

Il va falloir définir notre programme jusque l’Euro. Il y a deux matchs à conclure avant l’Euro. En février, ce sera l’Allemagne. On va jouer des matchs sans enjeu contre des très bonnes équipes.

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