SANTERemise en liberté du médecin de Bayonne: l'appel sera examiné le 6 septembre

Remise en liberté du médecin de Bayonne: l'appel sera examiné le 6 septembre

SANTELe docteur risque la réclusion à perpétuité...
© 2011 AFP

© 2011 AFP

La cour d'appel de Pau examinera le 6 septembre l'appel du parquet de Bayonne concernant la remise en liberté de Nicolas Bonnemaison, l'urgentiste soupçonné d'avoir abrégé la fin de vie de patients âgés, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Pau.

Le parquet de Bayonne a fait officiellement appel le 16 août de la remise en liberté de Nicolas Bonnemaison, 50 ans, soupçonné d'avoir mis fin entre avril et août à la vie d'au moins quatre patients proches de la mort.

Le procureur de la République adjoint de Bayonne, Marc Mariée, avait argué du «trouble à l'ordre public» et de «la gravité des faits» pour réclamer la mise en détention du praticien laissé libre sous contrôle judiciaire après une mise en examen pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables» pour laquelle il risque la réclusion à perpétuité.

Aucune plainte des familles n'a été enregistrée

Aucune plainte des familles de patients décédés au service des urgences de l'hôpital n'a par ailleurs été enregistrée à ce jour par le parquet de Bayonne, a indiqué Marc Mariée.

Des représentants de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sont arrivés lundi matin au centre hospitalier de Bayonne pour enquêter sur le fonctionnement du service dans lequel travaillait le Dr Bonnemaison, a-t-on d'autre part appris auprès du directeur de l'établissement, Michel Glanes.

«Ils sont là pour quelques jours, au moins jusqu'à jeudi. Et si nécessaire, ils reviendront», a déclaré M. Glanes sans fournir de détails quant au déroulement et à l'organisation de la mission.