16h41 Dernière info: Pas d'abandon des poursuites, l'audience du 18 juillet est maintenue, rapporte la chaîne I-Télé.

«Débouche le champagne, DSK». Ainsi commence l’article du New York Post, publié ce mardi, annonçant que les procureurs sont d’accord pour abandonner les charges pesant contre Dominique Strauss-Kahn,accusé entre autres de tentative de viol. Cette hypothèse est «une certitude», précise même un enquêteur proche du dossier. La décision pourrait tomber lors de la prochaine audience du 18 juillet, voire avant.

«Nous savons tous que la situation n’est plus tenable», a dit cette source au tabloïd new-yorkais. Parlant de la femme de chambre, dont de nombreux mensonges ont été mis au jour par l’équipe du procureur, l’enquêteur ajoute: «sa crédibilité est si mauvaise maintenant, nous savons que nous ne pouvons pas défendre notre dossier avec elle».

Ce manque de crédibilité est «une honte», assure cette source, car la vérité ne sera jamais connue. «A-t-il usé de la force? Un crime a-t-il eu lieu? Je pense que nous le saurons jamais», ajoute celui qui est la seule source citée par le Post au long de cet article.

Nouveau scénario

Ce mardi, le Figaro fait pourtant état d'un élément favorable à la femme de chambre: l'analyse des cartes magnétiques de l'hôtel: la femme de chambre a ouvert la suite de DSK à 12h06, a ouvert une suite attenante à 12h26 et à 12h27, est revenue dans la suite 2806, quittée par son occupant. D'un côté, ces éléments relèvent un nouveau mensonge de la plaignante, qui dans une deuxième version avait dit avoir nettoyé une chambre après les faits; d'un autre, ces analyses rendent crédible son premier scénario: elle s'est enfui de la chambre pour se prostrer, le temps que DSK quitte la chambre.

Les enquêteurs proche de la défense avancent un autre scénario: DSK et la femme de chambre ont eu une relation tarifée. Cette dernière a quitté la chambre puis y est revenue après le départ de DSK, pour vérifier s'il lui avait laissé de l'argent. Ce qui n'était pas le cas.