POLEMIQUEViolences aux Tarterêts: Le maire de Corbeil répond aux accusations de Manuel Valls

Violences aux Tarterêts: Le maire de Corbeil répond aux accusations de Manuel Valls

POLEMIQUELe député-maire PS d'Evry Manuel Valls n'avait pas mâché pas ses mots après les violences qui ont eu lieu dimanche dernier aux Tarterêts…
F.F. et A.-L.B.

F.F. et A.-L.B.

Au lendemain des accusations de Manuel Valls sur d’Europe 1, le maire UMP de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre Bechter se défend ce mardi soir. Le député-maire d'Evry de l’Essonne Manuel Valls avait accusé lundi matin la municipalité de Corbeil-Essonnes d'être «complice» des jeunes qui affrontent la police. Ses déclarations faisaient référence à une échauffourée, dimanche soir, entre la police et une bande de jeunes aux Tarterêts, où une fillette a été gravement blessée.

Contacté par 20Minutes, le maire de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre Bechter a affirmé qu'il allait déposer plainte pour diffamation. «Dans la perspective de l'élection présidentielle, Manuel Valls a besoin d'exister, de faire parler de lui. Lui s'occupe de la présidentielle, moi de Corbeil-Essonnes. Dimanche soir, où était-il? dans son lit bien au chaud, alors que j'étais avec la famille de la fillette, à l'hôpital Necker. Manuel Valles raconte des conneries», a déclaré l'élu.

Sur les accusations sur le personnel de la mairie de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter a souligné qu'«avant une embauche dans une collectivité locale, un extrait de casier judiciaire est requis», avant d'ajouter que «ceux qui ont déconné, ils ont été viré».

Accusations sur la gestion de la mairie

Selon Jean-Pierre Bechter, l'année dernière, sept personnes ont été licenciées: «un a fait l'idiot avec un véhicule de la mairie, il y en a d'autres qui ont été licencié pour absentéisme ou pour non respect de la hiérarchie», sans préciser si un agent avait été licencié pour son implication dans des affrontements avec la police.

Manuel Valls avait déclaré, lundi matin: «Quand vous employez des gens qui ensuite s’en prennent aux forces de l’ordre c’est bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas», ajoutant: «J’ai dit combien une forme de complicité avec des individus connus des services de police de la part de la municipalité de Corbeil avait donné à certains un sentiment d’impunité».

La polémique avait éclaté lundi, lorsque la famille de la fillette blessée –qui se trouve toujours dans le coma– s’est dit certaine que Daranca avait été victime d’un tir de flashball et non d’une pierre. Une enquête est actuellement en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame. Le père de la fillette envisagerait de porter plainte. Les accusations ont été démenties par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant.