CINEMA«Very bad trip 2»: pour rigoler sans modération

«Very bad trip 2»: pour rigoler sans modération

CINEMALes complices de la gueule de bois mémorable supportent toujours aussi mal la drogue et l'alcool...
Caroline Vié

Caroline Vié

Ils doivent être un peu corniauds pour recommencer les mêmes âneries, mais on ne s'en plaint pas. A la veille d'un mariage en Thaïlande, les copains de Very Bad Trip 2 ont encore abusé de substances plus ou moins licites et se réveillent avec un sérieux mal aux cheveux et zéro souvenir de leurs tribulations nocturnes.


On prend les mêmes…
Le réalisateur Todd Phillips a parfaitement intégré les ingrédients du succès de Very Bad Trip. Il prend les mêmes (Bradley Cooper, Zach Galifianakis et Ed Helms) et il recommence le même délire où ses héros reviennent sur leurs pas pour essayer de comprendre comment ils se sont, une fois de plus, collés dans un pétrin inextricable.

La surprise en moins, le résultat est toujours aussi drôle. C'est cette tempête de gags régressifs qui explique partiellement l'immense succès en France du premier volet en 2009. Plus de deux millions de spectateurs ont partagé la gueule de bois du trio.
Ces résultats sont d'autant plus remarquables que ce n'était pas gagné. Les comédies américaines accumulent les bides sur nos écrans où Adam Sandler, Will Ferrell et autres Steve Carell peinent à s'imposer alors qu'ils font hurler de rire outre-Atlantique. Et si le triomphe de Very Bad Trip venait du sens de la fête des Français allié à leur goût pour l'absurde ? Ces deux comédies menées tambour battant ont une saveur de lendemain de soirée très arrosée à laquelle il nous est facile de nous identifier. Une aspirine, SVP !

La valse de stars invitées

On avait beaucoup parlé de la présence de Mel Gibson dans le rôle d'un tatoueur sur ce deuxième volet,mais la production s'est passée de ses services à la suitede ses démêlés avec la justice. L'acteur a d'abordété remplacé par Liam Neeson, puis par Nick Cassavetes en raison d'un problème d'emploi du temps de Neeson.