Festival de Cannes: Tout savoir sur «This must be the place» de Paolo Sorrentino
CINEMA•Toutes les infos pour sauver la face dans les dîners...Caroline Vié
Si vous avez manqué le début
Cheyenne, la cinquantaine, est une ancienne gloire du rock, qui s’ennuie dans son immense maison en Irlande. La mort de son père à New York va le secouer profondément et l’envoyer dans une quête américaine pour essayer de racheter un passé familial douloureux.
Le réalisateur
Paolo Sorrentino a été sélectionné à Cannes à quatre reprises : pour Les conséquences de l’amour (2004), L’ami de la famille (2006), Il Divo (2008) qui lui a valu un Prix du Jury et This Must Be the Place.
Les interprètes
Sean Penn était aussi l’un des interprètes de The Tree of Life de Terrence Malick, présenté en début de semaine. Frances Mc Dormand est l’une des actrices fétiches des frères Coen. Harry Dean Stanton était le héros de Paris, Texas (1984) de Wim Wenders.
Les anecdotes
C’est alors qu’il était président du jury qui a récompensé Il Divo que Sean Penn a rencontré Paolo Sorrentino. Le réalisateur a ensuite envoyé le scénario de This Must Be the Place à l’acteur qui a immédiatment accepté le projet. Sorrentino rêvait de tourner dans les lieux mythiques des Etats-Unis et a pu concrétiser ce rêve en montrant New York et les paysages sauvages du désert. C’est David Byrne qui a composé la musique du film et qui apparaît dans son propre rôle.
La critique
Sean Penn se régale en ex-star des 80’s au look gothique qui part découvrir l’Amérique en même temps qu’accomplir une vengeance personnelle. Sorrentino montre bien le désoeuvrement de l’ex-pop-star incarnée par l’acteur comme sa vision d’une Amérique fantasmée. Sa mise en scène, très impressionnante, sublime son sujet en s’appuyant sur les performances de seconds rôles savoureux. On regrette juste que son propos manque parfois de légèreté ce qui empêche d’adhérer à 100% à son œuvre.
La vidéo