les affreux coups de grâce de « Mortal kombat »

Joël Métreau
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   Au début, « Mortal Kombat » prête le flanc pour se faire battre. Difficile de trouver l'univers agréable. Ouais, c'est pas joli-joli à voir. Mais le voilà tout fier dans le prolongement de ses origines : bien gore et de mauvais goût. La résurrection du jeu de combat des années 1990 ne demande qu'à se faire câliner comme on se délecte d'un nanar culte. Pas de souci : on s'acclimate d'autant mieux aux giclées sanglantes et aux répliques barrées que la jouabilité est carré. Avec ses combats nerveux en 2D et ses enchaînements de combos, « Mortal Kombat », premier épisode de la franchise sur PS3 et Xbox 360, s'autorise un bras d'honneur. 

 « Je hais les ours en peluche »
Désormais les « Fatalities », combos mortels, s'accompagnent d'attaques « X-rays ». Les points d'impact se dévoilent sous la chair. Drôlement dégueu. Hormis les combats, le jeu accueille une « Tour des défis ». Un mode composé de courts mini-jeux aux noms joyeux : « Hé connard », « Saleté de bouillie », « Je hais les ours en peluche »… En ligne, on peut assister aux matchs de ses adversaires en attendant son tour, puis attribuer une note à leur performance. Selon le critère que l'on veut. Parce que les coups et les couleurs…