Marseille forte tête. Les Olympiens ont souffert mercredi face à des Niçois accrocheurs. Le score peut même paraître flatteur tant le succès phocéen (4-2) fut long à se dessiner. Mais il n’en était que plus beau pour l’OM. Sur leur lancée de la victoire en Coupe de la Ligue samedi, les hommes de Didier Deschamps reprennent les rênes de la L1, leadership qu’ils n’avaient plus occupé depuis fin novembre.

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«Accessoirement on est premiers, une position qui sera mise à mal dès dimanche face à Auxerre, notait le coach. Je préfère être devant que derrière où il faut toujours cavaler. Mais l’important c’est d’être premier à la 38e journée. Et il y aura encore des matchs difficiles.» Comme celui de mercredi. Car à dire vrai, peu auraient parié sur un tel résultat à la pause (1-1) tant l’OM balbutiait son football.

Les frères Ayew en héros

Mais comme souvent cette saison, la 2e période fut plus animée. Deschamps eut surtout la bonne idée de faire entrer le jeune Jordan Ayew à la place de Gignac pour donner un peu de sang frais à une attaque jusque-là peu inspirée. «Je ne me pose pas de question quand je rentre. Mon rôle est d’apporter de la fraîcheur et d’être décisif» confiait le Ghanéen en fin de match. Il le fut. Sur son premier ballon le cadet Ayew offrait le but de l’avantage à son frère, André, qui y allait de son doublé (59e) après l’ouverture du score à la 30e. Le festival des fils Pelé pouvait continuer. Jordan enroulait une merveille de ballon hors de portée d’Ospina (78e) avant qu’André ne corse l’addition (89e).

La réduction du score de Civelli (92e) était anecdotique. Elle aurait pu ne pas l’être si l’arbitre avait sifflé penalty à la 33e pour une faute de main de Kaboré dans la surface et surtout si Mandanda n’avait pas stoppé un autre penalty à la 85e. «Les Marseillais sont bien payés» se désolait Eric Roy le coach niçois. Son homologue olympien lui «savourait la victoire et ces 4 buts.» La chance du champion est peut-être de retour.