Fillette violée à Toulouse: Le récidiviste mis en examen
FAIT DIVERS•Le suspect le suspect avait été condamné en 1996 par la cour d'assises de l'Essonne pour viol sur enfant de moins de 15 ans...© 2011 AFP
Le suspect arrêté à la suite de l'enlèvement et du viol à Toulouse d'une fillette de 5 ans, un récidiviste, a été mis en examen, a-t-on appris lundi auprès du procureur de la République de Toulouse, Michel Valet.
L'homme, qui avait enlevé vendredi la petite fille alors qu'elle jouait sur une aire de jeu au pied de son immeuble, est poursuivi pour «enlèvement, séquestration et viol sur mineure de 15 ans en récidive légale», a précisé Michel Valet. Selon le journal La Dépêche du Midi, il aurait reconnu les faits.
Michel Valet a précisé que le suspect, 40 ans, célibataire sans enfant, avait déjà été condamné à deux reprises pour des faits similaires et qu'il faisait l'objet d'un suivi médical. La petite fille avait disparu de l'aire de jeu d'un quartier sensible de Toulouse vendredi en fin d'après-midi. Des recherches avaient été menées par les voisins et les forces de l'ordre, jusqu'à ce que le suspect revienne déposer l'enfant en voiture non loin des lieux de l'enlèvement.
Le suspect était suivi médicalement
Le véhicule et son occupant ont été repérés peu de temps après à Muret, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse, et l'homme a été interpellé sans résister. Il a été placé en détention provisoire. Selon le procureur, le suspect avait été condamné en 1996 par la cour d'assises de l'Essonne pour viol sur enfant de moins de 15 ans et séquestration pour des faits remontant à 1993 et 1994, puis en 2009 par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.
Pour cette dernière affaire, il avait été condamné à 2 ans d'emprisonnement, avec obligation d'un suivi médical pendant 5 ans. Il était sorti du centre pénitentiaire de Rennes l'été dernier, s'était installé près de Muret et «suivait depuis régulièrement des consultations psychologiques et psychiatriques», a ajouté le procureur. La dernière remontait au jour de l'enlèvement de la fillette à Toulouse.
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