Cantonales: Michel Mercier conserve le Rhône, mais le PS n'a pas dit son dernier mot
ANALYSE•La droite garde la majorité au conseil général, les écologistes prennent des sièges au PS...
Frédéric Crouzet, Elisa Frisullo et Carole Bianchi
Il avait le sourire, dimanche soir, Michel Mercier, dans les salons de la préfecture. A l’issue du second tour des élections cantonales, le président du département du Rhône depuis 1990 jubilait de voir sa majorité reconduite, avec toujours 28 sièges contre 26 pour la gauche, qui misait sur un basculement. «Les électeurs ont dû considérer que notre politique menée jusqu’alors n’était pas si mauvaise», répétait le ministre de la Justice qui doit dire lundi s'il se représente à la présidence du conseil général.
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La plupart des conseillers généraux sortants de la majorité UMP-Centre ont certes été reconduits. Et la droite a même décroché un nouveau canton, celui de Meyzieu, où Michel Forissier s’est imposé face au Front national.
Perben éliminé par le maire du 6e
La soirée électorale a été riche en surprises pour la droite. Michel Mercier a perdu dans la bataille son premier vice-président, Dominique Perben (UMP), battu par le maire divers droite du 6e arrondissement Jean-Jacques David. Et surtout Lionel Lassagne, un autre vice-président UMP, s’est fait ravir le très convoité VIIIe canton de Lyon par Thierry Philip, maire PS du 3e arrondissement.
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«C’est dommage. Mais l’essentiel, c’est que Michel Mercier conserve sa majorité », commentait Philippe Cochet, président de l’UMP du Rhône.
Collomb promet des surprises pour l'élection du président jeudi
Mais pour Gérard Collomb, sénateur maire PS de Lyon, les jeux ne sont pas encore faits pour l'élection du président du département, qui aura lieu jeudi à 15h. «Il peut y avoir des surprises», a lancé Gérard Collomb dans les salons de la préfecture.
Le maire de Lyon aime à rappeler qu'en 2001 il a obtenu la présidence du Grand Lyon alors que les élus de gauche étaient minoritaire. Il avait convaincu des maires sans étiquette ou divers droite de se ranger à ses cotés. Gérard Collomb a laissé entendre dimanche soir que la gauche pourrait présenter à la présidence un candidat qui ne soit pas du PS.
