2011 est l'année anniversaire de la téléréalité, arrivée en France en 2001 avec «Loft Story». «Carré ViiiP», qui sera diffusé ce soir à 20h45 sur TF1, illustre ces dix années.

Métier: candidat
Le challenge: rester des semaines dans une maison pleine de caméras. Le gain: des euros et la célébrité. Il y a eu «Loft Story», «Nice People», «Secret Story». Avec, à chaque fois, des candidats plus aguerris. «La téléréalité a fait exploser le concept de notoriété, note Claude Lacaze, directeur général adjoint d'Endemol France, «Carré ViiiP» joue avec les codes de la notoriété.»

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Il «explique comment on devient célèbre», précise Angela Lorente, directrice du pôle téléréalité de TF1. Plus les candidats (8 people et 8 wannabe) sont populaires, plus ils restent. «Hier, le buzz était la conséquence d'un programme, reprend Claude Lacaze. Ici, le buzz fait partie intégrante du concept.» Et le buzz, ça commence par un mystère sur le casting.

@télécancan.
La télé alimentait les conversations autour de la machine à café? Désormais, c'est sur les réseaux que ça cancane. «C'est l'avènement de la social TV», selon Claude Lacaze. Une télé connectée qui diffusera des vidéos en plus d'un site, de comptes Twitter et Facebook, et d'outils interactifs. Le Viiipomètre indique la popularité des candidats. Le Publiiicomètre permet au public de prendre part à des décisions pendant l'émission hebdo.

Dedans-dehors. Le succès de «Secret Story» prouvait que la télé d'enfermement pouvait encore marcher. Dans «Carré Viiip», l'intérieur aura une résonance à l'extérieur: les médias pourront faire des interviews dans le carré, le buzz fera monter le Viiipomètre. Avec humour, c'est promis. On ne prétend plus comprendre l'âme humaine en enfermant des gens à la Plaine-Saint-Denis…