Les Mondiaux de ski, autant un risque qu'un plus pour Munich 2018
Les Championnats du monde de ski alpin à Garmisch-Partenkirchen, ...© 2011 AFP
Les Championnats du monde de ski alpin à Garmisch-Partenkirchen, du 8 au 20 février, peuvent être autant un plus qu'un risque pour la candidature de Munich aux jeux Olympiques d'hiver de 2018, a estimé lundi le président de la Fédération internationale de ski (FIS).
"C'est un facteur qui peut contribuer à la candidature de Munich, cela oui. Mais il y a très peu de membres du CIO qui sont vraiment intéressés par les sports d'hiver, personne n'est présent ici à part évidemment les Allemands", a souligné Gian Franco Kasper.
"Mais c'est aussi un certain risque, car si quelque chose va mal, cela peut tuer une candidature plutôt que le contraire", a ajouté le président de la FIS. "Je suis assez sûr que la décision du CIO ne dépendra sûrement pas des Championnats du monde".
Munich, dont la candidature s'articule autour de la métropole bavaroise pour les épreuves de glace et de Garmisch-Partenkirchen pour les épreuves de neige, est en concurrence avec Annecy (France) et Pyeongchang (Corée du Sud).
"Bien sûr, on nous demande notre avis, mais avec ou sans Championnats, c'est la même chose. Ils savent que nous connaissons les différents candidats, quels sont leurs différents éléments et cela compte pour les trois", a précisé Sara Lewis, secrétaire générale de la FIS.
Le nom de la ville-hôte sera dévoilé par le Comité international olympique le 6 juillet 2011. En tant que membre du Comité international olympique, Gian Franco Kasper n'a théoriquement pas le droit de visiter un pays candidat, mais a obtenu une dérogation pour les Mondiaux.
Garmisch-Partenkirchen avait été choisie en 2005 par la FIS pour organiser les Mondiaux de ski alpin en 2011, deux ans avant que Munich se décide à faire acte de candidature olympique.
Par ces Mondiaux, "nous espérons montrer au CIO à quel point les sports d'hiver suscitent l'enthousiasme chez les Allemands", a déclaré le maire de la station, Thomas Schmid.
"Le CIO sait que nous avons la réputation de bien organiser les événements sportifs, cela nous n'avons pas besoin de le prouver. Mais nous leur montrons que nous avons un festival autour de la neige, que ce n'est pas juste du sport mais que cela fait partie de notre culture", a ajouté l'édile.