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Les événements en Tunisie en direct ce jeudi: L'opposition satisfaite du discours de Ben Ali
20minutes.fr avec Reuters
La nuit n'a pas apaisé les esprits en Tunisie. De nombreux heurts ont continué d'opposer de jeunes manifestants aux forces de l'ordre, dans plusieurs quartiers de Tunis. Le président Ben Ali avait pourtant imposé un couvre-feu, mercredi soir. Six nouvelles personnes auraient trouvé la mort dans de nouveaux affrontements depuis mercredi en Tunisie, dont un universitaire franco-tunisien qui enseignait à Compiègne (Oise). Il reste toutefois difficile de chiffrer le nombre total de victimes. Le dernier bilan officiel date de mardi et fait état de 23 décès. Jeudi matin, un opposant tunisien exilé en France Moncef Marzouki a lui évoqué une centaine de morts. Le président du Congrès pour la République, parti d'opposition interdit en Tunisie, a également appelé l'armée à se ranger du côté des manifestants, sur Canal+.
De nouvelles arrestations
Mercredi, le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a limogé son ministre de l'Intérieur. Le même jour, un porte-parole du Pati communiste des ouvriers en Tunisie, Hamma Hammami, a été arrêté par la police à son domicile. C'est le Parti communiste français qui l'a annoncé, ce jeudi matin.
Le syndicaliste a été arrêté pour ses prises de positions contre le régime de Ben Ali. Sur France Info, son épouse Radia Nasraoui assurait ne pas avoir de nouvelles de lui. Cet événement a été dénoncé par la sénatrice Nicole Borvo Cohen-Seat. «Il est inacceptable que [le gouvernement français] refuse de dénoncer un régime qui utilise la force contre les démocrates et contre le peuple», a-t-elle déclaré.