Le calendrier des socialistes fixés mardi
POLITIQUE•Une réunion se tient dans la matinée rue de Solferino...
Maud Pierron
Tous ce qui compte en ce moment au PS se retrouve ce mardi matin rue de Solferino au siège du Parti socialiste pour fixer le calendrier des primaires. Les trois candidats aux primaires Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls seront présents, tout comme François Hollande, Bertrand Delanoë mais aussi des proches de DSK comme Pierre Moscovici.
Et certaines des annonces pourrait en froisser plus d’un. La période de dépôt des dossiers des candidats à l’investiture débuterait bien en juin, comme annoncé, mais s’achèverait en… septembre. Ce qui laisse trois mois de plus à Dominique Strauss-Kahn, par exemple, pour se décider. Un allongement qui pourrait être acté le soir même en bureau national, alors que François Hollande comme Ségolène Royal réclament une accélération du calendrier.
«Machine à perdre»?
«Ce serait une mauvaise décision. On voit bien que les primaires depuis qu’elles sont ouvertes, sont un concours de beauté. La belle machine peut devenir une machine à perdre. Pour la maîtriser il faut raccourcir le calendrier», nous explique Michel Sapin, un proche de François Hollande. Du côté des Strauss-Kahnien, on estime qu’il ne faut «rien pour empêcher» DSK. «La probabilité pour qu’il se déclare avant est très forte», explique à 20minutes.fr un proche du patron du FMI. Les dates du premier et du deuxième tour des primaires, seront également fixées, certainement en novembre.
«J’ai un côté besogneux»
Mais le calendrier ne sera pas le seul sujet mis sur la table. Il faudra parler organisation concrète du scrutin, «dans les fédérations», «règle du jeu» et financement. Ségolène Royal a déjà mis la pression lundi lors de ses vœux à la presse, réclamant un «scrutin sera régulier, si vous voyez ce que je veux dire»...
Cette réunion est également censée englober d’autres sujets: les cantonales, les sénatoriales et l’organisation de la «Convention des conventions», qui regroupera toutes les propositions socialistes, base du programme du futur candidat. Pour cela, elle expliquera à ses camarades sa «méthode», comme elle l’avait annoncé en août dernier à La Rochelle. «J’ai un côté besogneux et bébête, mais il en faut des soutiers», justifiait au retour de Jarnac Martine Aubry. Après cette réunion, ce travail «collectif», le bureau national du PS consacré à la «situation politique et la feuille de route de l'année 2011» avalisera le calendrier.
