A la mi-temps de cette saison 2010/2011 de Ligue 1, 20minutes.fr relève les compteurs pour composer son anti-équipe type de ces cinq premiers mois. Alliage entre milieux de terrain au bout du rouleau, attaquants dépressifs, défenseurs indéfendables et remplaçants pas vraiment irremplaçables, cette équipe ne craint personne. Enfin, elle ne craint pas Arles-Avignon.

Gardien

Vedran Runje (Lens)

Pousser des gueulantes, c’est bien. Vedran Runje devrait parfois juste se concentrer davantage sur la fonction première de son boulot. Vous savez, arrêter les ballons.

Défense

Matthieu Chalmé (Bordeaux)

Décembre 2009, Bordeaux vire en tête du championnat avec 12 points d’avance sur le deuxième. Chalmé semble promis à intégrer les Bleus. Un an plus tard, Bordeaux végète au milieu de tableau et Chalmé a perdu sa place au profit de Lamine Sané avant se blesser.

Pape Diakhaté (Lyon)

Débarqué du Dynamo Kiev pour muscler la défense lyonnaise, le Sénégalais a fait illusion les premières semaines avant de montrer ses faiblesses entrevues à Nancy: placement hasardeux et relance approximative. Pas un mauvais défenseur dans le fond, mais est-il taillé pour un club comme Lyon?

Francisco Pavon (Arles-Avignon)

Il y a dix ans, Francisco Pavon était titulaire au milieu des Zidane, Raul et Ronaldo au Real Madrid. En 2010, Francisco conduit la plus mauvaise défense de Ligue 1 avec Arles-Avignon. Chienne de vie.

El-Amine Erbate (Arles-Avignon)

Désastreux déjà lors de son court passage à l’OM, le Marocain confirme tout le mal qu’on pensait de lui avec l’ACA. Une prédisposition pour la relance dans l’axe direct dans les pieds de l’attaquant adverse.

Milieu de terrain

Yohann Demont (Lens)

Bloqué par Chalmé en défense dans notre onze, le Lensois peut aussi dépanner dans l’entrejeu. Plutôt mal d’ailleurs. Si sa motivation n’est pas en doute, Demont (qui a appelé son fils Ange) a une fâcheuse tendance à péter les plombs (voir son altercation avec Kovacevic en plein match).

Angelos Basinas (Arles-Avignon)

Avec le champion d’Europe 2004, l’expression «venir prendre son chèque» prend tout son sens. Lent, dépassé et jamais concerné, le Grec est passé par la compta en octobre pour toucher ses indemnités de licenciement.

Stéphane Sessegnon (PSG)

Cette saison «Monsieur un match par mois» est devenu «Monsieur un match par trimestre». Relégué par Ludovic Giuly sur le banc parisien, le Béninois est plus que jamais proche de la sortie depuis son clash avec Antoine Kombouaré.

Geraldo Wendel (Bordeaux)

Symbole d’un Bordeaux triste comme un jour sans pain (ni vin), le Brésilien présente des stats faméliques cette saison (un but et zéro passe décisive). Dommage, on en oublierait presque qu’il a été un des meilleurs joueurs de Ligue 1 ces quatre dernières années.

Attaque

André-Pierre Gignac (Marseille)

APG traîne comme un boulet le prix de son transfert de Toulouse à Marseille (18 millions d’euro). Sur la pelouse, Gignac se traîne tout court. Combatif mais maladroit, il n’a toujours pas marqué au Vélodrome et ferait presque regretter Ibrahima Bakayoko à certains supporters.

Dieumerci Mbokani (Monaco)

Dieu n’existe pas. En tout cas pas à Monaco. Depuis son arrivée en juillet, le meilleur buteur du dernier championnat de Belgique prêche dans le désert (un but en dix matchs).

Sur le banc:

Alexis Thébaux (Caen), Adriano (Monaco), Stéphane Dalmat (Rennes), Yannis Tafer (Toulouse), Gonzalo Bergessio (Saint-Etiennes)

Entraîneur: Guy Lacombe (Monaco), Président: Marcel Salerno (Arles-Avignon)