En coulisses, quelques unes ont les larmes aux yeux. Les parents, les amis, jouent les consolateurs. Dans leurs robes de bal, les miss écartées de la couronne ont des airs de princesses déchues.

Mais certaines portent beau l’échec. Comme Miss Ile-de-France. Catapultée par hasard dans cette compétition, Sabine Hossenbaccus n’en revient pas de remporter le titre de quatrième dauphine. Sans le désistement de Miss Ile-de-France et l’éviction de la première dauphine, cette numéro trois n’aurait jamais passé la soirée dans ce Zénith plein à craquer.

«Sans l’aide des autres, je n’aurais sans doute pas réussi»

«Je n’en reviens pas. Je me suis demandée si je méritais vraiment ce titre» confie la Miss Ile-de-France à 20minutes.fr. «D’autres ont travaillé depuis un mois pour être prête ce soir, et je suis arrivée comme ça, j’ai dû tout rattraper en une semaine. Sans l’aide des autres, je n’aurais sans doute pas réussi».

Miss Normandie vit moins bien l’échec (elle n’a pas été classée). La jeune normalienne et élève d’HEC explique qu’elle espérait changer l’image de ce concours de beauté. «Il faut croire que je n’avais pas le profil. C’est dommage parce que je pensais briser le mythe du concours de beauté avilissant pour la femme».

Mais elle n’en tirera pas moins profit. «Je pense que je vais écrire un livre», annonce-t-elle à 20minutes.fr. «C’est amusant d’avoir mis les pieds dedans, j’ai envie de le raconter».