Dati ne voit pas Hortefeux Premier ministre... Morin voit bien Borloo...
JOURNAL DU REMANIEMENT•Toutes les infos, toutes les rumeurs sur le grand mercato du gouvernement...20 Minutes avec AFP
Le grand jeu des chaises musicales doit avoir lieu cet automne au gouvernement. Entre déclarations sibyllines et actes de candidature plus ou moins déguisés, les rumeurs vont bon train. Quelles surprises nous réserve le remaniement? Qui sera le maillon faible? Les dernières infos, c’est tous les jours sur 20minutes.fr dans le journal du remaniement.
>> Les infos du vendredi 8 octobre sont par là
Lundi 11 octobre
Rachida Dati ne voit pas Brice Hortefeux Premier ministre
Bonne ambiance dans les rangs de la majorité en ces temps de remaniement. Rachida Dati (UMP) a exprimé des doutes ce lundi sur les «qualités» du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour devenir éventuellement Premier ministre. «Je pense que pour être Premier ministre il faut d'abord être quelqu'un qui apaise, qui soit apaisant, qui soit pondéré, qui ait une vision large, une hauteur de vue sur la France et que cette France puisse faire rêver le monde entier pour ses valeurs», a ajouté l'ex-garde des Sceaux, qui n'a jamais porté Brice Hortefeux dans son coeur. Le futur Premier ministre ne doit pas être «quelqu'un qui peut susciter les rejets des Français les uns contre les autres», a-t-elle insisté.
Michèle Alliot-Marie est «prête» pour Matignon
La garde des Sceaux affiche ses ambitions pour le poste de Premier ministre en affirmant dans Le Figaro que «c'est un devoir d'être prête» pour Matignon et en évoquant le besoin d'un «nouvel élan».
Hervé Morin se réjouirait de voir Jean-Louis Borloo à Matignon
Le chef du Nouveau Centre a estimé sur France Inter que s’il était nommé Premier Ministre, Jean-Louis Borloo serait disqualifié pour la course à la présidentielle. L’absence de rival lui permettrait de soutenir la candidature centriste de 2012. «Ce qui est clair, c'est que dès lors que vous avez été à Matignon à partir de fin 2010, ça veut dire que vous excluez d'être candidat à l'élection présidentielle en 2012. Je ne vois pas bien le Premier ministre-candidat être à Matignon et siéger à la même table du Conseil des ministres que le président de la République.»