Blackberry, la revanche! Il semble que tout réussisse ­désormais au constructeur canadien RIM: ventes en hausse de 45% au dernier trimestre, bénéfice net en croissance de 67,5% et tablette tactile PlayBook dans les starting-blocks. Lancé aux Etats-Unis le 12 août, le smartphone Torch 9800 ne serait pas étranger à ces bons chiffres.

Des nouveautés flagrantes

Disponible depuis mardi en France, l'appareil vient ferrailler avec les rois du pétrole de la mobilité, les iPhone et smartphones sous Android. C'est le premier BlackBerry à intégrer le nouveau système d'exploitation BlackBerry OS 6. Nous l'avons essayé durant une semaine.

Sur son écran tactile de 3,2'', les nouveautés sont flagrantes. Les 5 «bureaux» qui réunissent les fonctions par thèmes se personnalisent à l'envi, glissent de gauche à droite et de haut en bas sous l'index de façon réactive et naturelle. On peut même personnaliser des icônes avec la photo d'un contact pour l'appeler d'une simple pression du doigt. Côté Facebook et autres réjouissances sociales, tous les flux sociaux s'agrègent chronologiquement sur une même page, avec des notifications visibles à tout moment en haut de l'écran.

Presque un sans-faute

A signaler, un gros progrès sur le moteur de recherche Internet du smartphone, enfin pertinent et véloce, les pages ouvertes arrivant compressées, donc plus légères et rapides à ouvrir. Bon point enfin côté photos, avec du cinq mégapixels éclatant et «géotagable».

N'était son épaisseur excessive due à son clavier coulissant (1,46 cm, contre 9,3 mm pour l'iPhone 4 ou 9,9 mm pour la Galaxy S de Samsung) et sa mémoire interne de 4 Go chétive (le smartphone est néanmoins fourni avec une carte SD/SDHC de 4 Go), le Torch réaliserait presque un sans-faute. L'intuitivité domine dans son usage. On ne lui enlèvera cependant pas un point commun avec ses concurrents: une batterie qui, à usage intensif, réclame sa charge quotidienne.